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NOTE SUR L'EMBOUAGE DES FEUX
Après avoir essayé de nombreux systèmes, dont le principal inconvénient était la complication, on s'est arrêté, aux Aciéries de France au suivant : La partie supérieure de l'appareil porte une ouverture ovale dont le grand axe est parallèle aux génératrices. La fermeture est obtenue au moyen d'une plaque qui s'adapte intérieurement aux bords de l'ouverture et d'un étrier dont les branches appuient, aux extrémités du grand axe. sur les bords extérieurs. Un écrou muni d'une clef, se vissant sur un axe fileté fixé à la plaque, permet de serrer vigoureusement cet étrier et la plaque contre les parois du cylindre. On enlève la plaque intérieure en plaçant son grand axe perpendiculairement à celui de l'ouverture. Chariot. — Un châssis à quatre roues, analogue à celui des bennes, porte tout l'appareil et permet de le faire circuler aussi facilement qu'un wagonnet ordinaire, dont l'encombrement est légèrement plus grand. On peut ainsi amener l'appareil dans un chantier quelconque où la voie est posée. Tiges et tuyaux. — Enfin l'outillage se complète par des tiges de sonde de 30 millimètres de diamètre et 2 mètres de long pouvant recevoir un trépan de 50 millimètres de largeur, des tuyaux en fer de 40 millimètres de diamètre et 2 mètres de longueur se vissant bout à bout pour le tubage des trous de sonde et des tuyaux en toile de 40 millimètres de diamètre pour mettre l'appareil en communication avec la conduite d'eau et avec les tuyaux de tubage. Matières injectées. — Le principe, identique à celui de l'embouage à la pompe, consiste à faire un mélange de matières fines et d'eau dans le récipient et à envoyer par
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la propre pression de l'eau ce mélange dans les trous de sonde. • Les matières utilisées doivent être très fines. Aux Aciéries de France, on a commencé par employer exclusivement des cendres folles des carneaux de chaudières passées au tamis à maillesde 2 millimètres de côté. A la suite des résultats obtenus, on a mis en service plusieurs emboueuses ; les cendres folles n'ont plus suffi et on a dû recourir aux cendres ordinaires triées avec soin. A Decazeville, on se sert uniquement des cendres folles et des poussières des appareils Oowper des hauts fourneaux. Ces cendres tamisées sont recueillies en sacs de 50 litres et amenées à pied d'oeuvré dans des bennes. Disposition des trous de sonde. — Le percement des trous de sonde qu'on doit exécuter préalablement constitue une question délicate. Leur emplacement, leur inclinaison, leur longueur, doivent être judicieusement choisis d'après les circonstances. 11 faut commencer par déterminer la situation du feu, dont l'importance décide du nombre de trous. Un échauffement local au-dessus d'une galerie ou en couronne d'un chantier ne demande qu'un trou de sonde. Au contraire, un feu important nécessitera une série de sondages qu'on fera au fur et a mesure des progrès de l'embouage. En principe, l'extrémité du trou de sonde doit arriver au-dessus du feu, à une distance suffisante pour que le cône à l'intérieur duquel se répartissent les matières comprenne tout le feu. On admet que le cône aura un angle au sommet de 60° et que le trou de sonde ne doit pas dépasser 6 mètres si Tonne veut pas compliquer outre mesure les opérations. L'inclinaison du trou dépend de la pression de l'eau. Aux Aciéries de France, où la pression est de 53 mètres, ona creusé des trous presque verticaux..