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NOTE SUR L'EMBOUAGE DES FEUX
rons du trou de sonde au moyen d'argile. Cet artifice se recommande surtout en couronne d'une galerie où l'on combat un feu local. Le coffrage est supporté par des rails placés sur les chapeaux des cadres. Main-d'œuvre. — La supériorité de l'emboueuse se manifeste surtout par l'économie de main-d'œuvre. Avec la pompe, en effet, la présence de quatre hommes est indispensable; deux à la pompe, un au brassage du mélange, un autre qui surveille le boisage, le coffrage, etc.. Avec l'emboueuse, deux hommes suffisent, un à l'appareil, l'autre à la surveillance des divers accessoires. Quantité de matières. — On passe à chaque opération 50 litres de cendres ; en moyenne par heure 0 mo ,160 et par poste de 8 heures l mo ,280. Ces résultats constituent la moyenne d'un très grand nombre d'opérations. On peut traduire les résultats en disant qu'on fait 3,2 opérations par heure et que chaque opération dure 19 minutes ainsi décomposables : Opérations accessoires Passage des cendres
14 minutes !i ■—
En réalité, l'ouverture de l'appareil, sa fermeture, la mise en place des tuyaux ne prennent que 8 minutes ; mais les résultats moyens font entrer en ligne de compte les pertes de temps provenant des incidents inévitables dans une opération de ce genre (*). Eau. — Chaque opération demande 400 litres d'eau, soit 8 fois plus que de cendres. A Decazeville, on compte, (*) A Decazeville, on arrive à passer pratiquement 3 bennes de cendres par poste de 8 heures. Ce chiffre est tout à fait comparable à celui des Aciéries de France.
NOTE SUR L'EMBOUAGE DES FEUX
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à chaque opération, 700 litres d'eau pour passer 65 litres de cendres, soit 11 fois plus d'eau que de cendres. L'appareil contient 264 litres. Prix de revient. — Une emboueuse revient à la Société des Aciéries de France à 225 francs. Résultats obtenus. — L'introduction de cet appareil est trop récente aux mines de Decazeville pour que l'on puisse juger dès à présent la valeur des résultats (*). On l'a cepen' dant employé avec succès pour la reprise du pilier de protection d'un plan abandonné. Mais aux Aciéries de France, les résultats sont tout à fait probants. L'essai a été fait à la mine de l'Etage-Vert, où l'on reprend un pilier de charbon de quelque 200.000 tonnes, abandonné entre d 'anciens travaux actuellement en feu et situés au-dessus et au-dessous de ce pilier. (*) Depuis que cette note a été écrite, les meilleurs résultats ont été obtenus par Decazeville aux niveaux supérieurs de la mine de Combes, repris dans des conditions analogues à celles de l'Etage-Vert.