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STJR
RAPPORT DE MISSION
Les indications qui suivent permettent de se rendre compte approximativement des variations de l'ensemble de la production et de la consommation : la puissance attelée au réseau par les stations à marche uniforme était de 10.000 kilowatts en chiffres ronds, lui livrant effectivement, défalcation faite des besoins'de ces usines et des mines adjacentes, environ 6.000 kilowatts. Les usines régulatrices fournissaient l'appoint, représenté par l'adjonction d'une force motrice, d'au minimum 15.000 kilowatts et au maximum 35.000 kilowatts. L'ensemble des usines à marche uniforme livrait 1.250.000 kilowatts-heure par semaine et la station régulatrice de Carville en livrait 2.500.000. Prix de vente. — Les maxima autorisés par les actes de 13 3 concession sont de 1 „-à - pour la force et de 3 - pour 2 4 4 : la lumière, soit respectivement 15 e , 7 à 7 e , 9 et 39 e , 3. Mais on est loin de ces chiffres. Le développement très remarquable de la consommation en quelques années de fonctionnement tient, en effet, à la modicité des prix de vente. Ces prix de vente sont nécessairement basés sur les prix de revient, c'està-dire sur deux éléments principaux, les frais d'exploitation et le taux d'utilisation. Dans une étude publiée par M. Gridley, directeur général de laCleveland and Durham El. Pow. C°, celui-ci admet un amortissement et intérêt de 10 p. 100 sur le prix d'établissement, mettons 75 à 100 francs par kilowatt-an, ce qui représente par kilowattheure depuis 5 centimes par exemple pour un taux de consommation de 20 p. 100, jusqu'à 1 centime pour un taux de 100 p. 100; pour les frais d'exploitation, ils dépendent aussi, dans une certaine mesure, du coefficient d'utilisation et représentent dans les mêmes conditions entre 3 centimes et 2 centimes. Sur cette somme, le coffl-
-H
LA DISTRIBUTION DE
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L'ÉNERGIE e
bustible est estimé à un peu plus de 1 , 5. En fait, l'intérêt d'avoir des consommateurs de nuit porte à faire peser sur les consommateurs de jour la plus grosse part des frais de premier établissement. Aussi les prix de vente pratiqués s'abaissent-ils jusqu'aux environs de 175 francs le kilowatt-an pour les gros consommateurs à marche uniforme et continue, ce qui remet le kilowatt-heure à 2 centimes ; pour des établissements tels que les mines, qui ont un bon facteur d'utilisation et disposent d'un combustible à bon marché, ces prix sont en moyenne de 5°, 5 à 6 centimes ; pour les usines, ils peuvent s'élever à 7 e , 5 et même 10 ou 1 1 centimes selon le taux d'utilisation. Le développement de la consommation est intimement lié à l'abaissement du prix de vente. Le tableau suivant, relatif au réseau de la Newcastle-u.-T. El. Supp. C° L d pour les premières années et à l'ensemble des réseaux associés pour 1910, le fait ressortir : TABLEAU
î
II.
PUISSANCE RELIÉE
CHAlUïE
.MONTANT
chevaux
maximum kilowatts
des ventes £
1904
92.500
190f>
TÏ3 . 300
19011
70.000
1907
93.000
1908
111.000
1909
1-29.000
37.400
|
1910
220.000
43.900
10S0
irjU .700 2211.000
PRIX
13',5
122. ',(1(1 23.000
S
du kilowatt-heure
environ
290.900
3«,8
Ce résultat montre à quel taux extrêmement bas est tombé le prix moyen de vente en l'espace de quelques années. Il éclaire d'une manière remarquable la politique d'expansion poursuivie. Prix d'achat des chaleurs perdues. — Le prix d'achat de force à une station génératrice indépendante du réseau