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NOTICE HISTORIQUE
nouvelle ne tardèrent pas à s'évanouir; le minerai disparut, dans le montage, à une dizaine de mètres au-dessus de la voie de fond; une recoupe Est-Ouest, ouverte-, au sommet de ce montage, ne découvrit aucune trace de minéralisation. D'autre part, la galerie du mur avait recoupé, M 38 mètres au delà du quinzième coupement, la veine nouvelle qui était orientée, en ce point, sensiblement ■ Est-Ouest ; elle s'était d'ailleurs amincie et appauvrie. I Les chantiers- d'abatage ouverts entre le .quatorzième coupement et l'intersection avec la voie principale 1 avaient permis de suivre la transformation progressive! du remplissage ; l'épaisseur y diminuait peu à peu vers 1 le Sud-Ouest; à mesure qu'on avançait, la galène disparaissait et la pyrite se développait de plus en plus. Dans la région moyenne des tailles, le remplissage, presque uniquement blendeux, était traversé par une venue d'eau importante ; il était si peu consistant que son abatage en devenait dangereux. Au delà de son intersection avec la voie principale du vingt-septième, la : veine fut suivie par une galerie orientée à peu près EstOuest, que l'on désigna sous le nom de coupement n° 16 (vers Ouest). Le remplissage y était réduit, dès l'origine, à une veine pyriteuse de 0 m ,40 d'épaisseur contenant un peu de blende. La minéralisation diminua progressivement vers l'Ouest en même temps que l'épaisseur ; la veine était devenue tout à fait stérile quand la galerie qui la suivait fut arrêtée à 180 mètres de la voie principale du vingt-septième. Il convient de noter que cette veine plongeait vers le Nord, comme les schistes encaissants; autant que nous avons pu en juger au cours d'une unique visite, elle paraissait être une branche divergente du filon intercalée entre les assises de ces schistes. Pendant que l'on explorait vers l'Ouest la veine bien-, deuse qui vient d'être décrite, on continuait vers le Sud la
SUR
L'EXPLOITATION DES MINES
DE
PONTPÉAN
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galerie du vingt-septième, au mur du filon, et on poussait vers la glaise bleue les dix-septième, dix-huitième, dix-neuvième et vingtième coupements. Ces coupements trouvèrent la trace du filon sous la forme d'un broyage stérile, intercalé entre deux veines de diorite, l'une au toit, l'autre au mur, avec parfois des lambeaux de schiste sur une éponte ou sur l'autre. Une remontée de 20 mètres de hauteur ouverte à partir du vingtième coupement, c'est-à-dire à une distance d'un peu plus de 600 mètres du puits du Midi, ne donna pas de résultats plus favorables. Les recherches du vingt-septième Sud n'avaient conduit à aucune découverte intéressante, mais elles avaient donné lieu à une augmentation importante de la venue d'eau. Celle-ci était de 2.500 litres par minute au commencement de 1890; elle se trouva portée à 3.200 litres, vers la fin de la même année, puis à 4.400 litres vers le I e mai 1891. Cette valeur maximum ne devait pas, il est vrai, se maintenir longtemps; dès le 10 mai 1891, la venue d'eau totale était tombée à 4.000 litres environ. C'était encore trop pour les installations d'épuisement de la mine, surchargées d'une manière inquiétante. On avait dû remettre en marche la machine du Midi, à la vitesse de 8 coups, de manière à extraire 1 .600 litres par minute du vingt-septième niveau; la machine du puits Républicain continuait d'ailleurs à élever de 2. 400 à 2.500 litres par minute du trente-septième. Il y avait tout intérêt à mettre fin à cette situation ; on se décida donc à abandon* ner les travaux du vingt-septième Sud et à établir sur ce niveau, au mois d'août 1893, un serrement qui ramena la venue d'eau à sa valeur antérieure. A l'époque où le développement des recherches au Nord et au Sud donnait lieu aux incidents qui viennent d'être exposés, la direction de la mine de Pontpéan avait changé de mains. M. Ch. Eloy était mort le 8 juin 1890,