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existent à Knared ôfre et nedre, Bassalt et Majenfors; I chacune ne fournit aux basses eaux que 1.600 HP environ, peut atteindre et dépasser 6.000 HP aux hautes eaux et après simples travaux de régularisation, est capable de 4.000 à 4.400 chevaux moyens. Sur les quatre chutes sont installées des stations productrices de cou-, rant pour la distribution dans les régions d'Helsingborg, Malmô, Trelleborg. Les chutes de la Société d'Hemsjô, qui peuvent donner 18.000 HP, sont aménagées pour 7.800 dès à présent; à Hemsjo, trois turbines de 1.000 chevaux travaillent sur une chute de 14 m , 50; àïorsebro,on a9 m ,7 et trois unités de 1.250. Sur le Dal-elf, la Société de Domnarfvet a à Kvarnseden seize turbines de 1.1 00 HP chacune; à Domnarfvet, une installation de 10.700 HP, et à Bullerforsen, une chute de 10 mètres capable de six unités de 4.000 HP (dont quatre montées). A Mockfjàrd, une chute de 23 mètres donne 20.000 HP sur quatre turbines et livre sa force aux usines de Domnarfvet et aux mines de Grângesberg. A' Untra, une chute de 14 m. est en préparation : la municipalité de Stockholm y installe une station de 38.000 HP pour les besoins de la capitale. Enfin, à Elfkarleby, l'État construit une centrale (chute de 18 mètres) de trois turbines de 11.350 HP normaux, dont deux seront provisoirement seules en marche courante, centrale qui plus tard sera portée à une puissance totale de 45.000 HP. Quoi qu'il en soit du reste de la grandeur de ces diverses stations, elles sont loin de représenter, même avec les autres stations plus petites de la Suède, une part importante de la puissance latente hydraulique. En particulier pour se borner aux seules chutes possédées par l'État suédois en propriété indiscutable et qui, capables de 880.000 chevaux pendant neuf mois de l'année environ,
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pourraient sans régularisation autre que celles de simples barrages à la station môme, donner 670.000 chevaux pendant l'année entière, à l'heure actuelle seuls les 60.000 chevaux de Trollhàttan sont en service, et, lorsque les stations de Trollhàttan, Porjus et Elfkarleby seront complètement terminées, ce ne seront encore que 225.000 chevaux qui entreront en ligne, soit un tiers du total. D'autres projets d'utilisation de chutes domaniales ont été faits qui jusqu'ici n'ont pas été suivis de réalisation; quand on étudia l'électrification des chemins de fer lapons, un autre projet que celui de Porjus avait été envisagé, c'était celui qui consistait à employer le Torneâelf, qui a son débouché du Torne trâsk à Vakkokoski, pouvait donner sous 19 m ,4 de chute 10.000 chevaux moyens sur l'axe de turbines. Si nous revenons au Luleâelf, sur lequel on installe aujourd'hui Porjus, on descend sur ce fleuve de 360 mètres entre le Lulejaure et la mer; on aurait sur ce parcours aux plus basses eaux, sur l'axe des turbines (rendement de 73,5 p. 100), 145.000 chevaux, dont 70.000 appartiennent sans conteste à l'État; des chutes comme celles de Harsprânget (74 mètres), Ligga (15 mètres), Porsifors (25 mètres) et Edefors (22 mètres) se prêteraient à des captations faciles. Une régularisation du système des lacs au-dessus du Lulejaure permettrait d'ailleurs aisément de quadrupler la force minima à utiliser d'une façon continue dans l'année. Par un barrage sur le lac Satisjaure, on aurait alors à Porjus un débit minimum possible de 50 mètres cubes par seconde sous 52 mètres de chute, le double du débit minimum de la station actuelle ; on arriverait à 125 mètres cubes par la régularisation du Virijaure et du Suorvajaure et une régularisation supplémentaire du Satisjaure, sans que ces derniers frais de régularisation paraissent devoir dépasser 5 millions de couronnes. 11 y