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LES
GISEMENTS DE
CHARBON DU SPITSBERG
tiaire, sauf vers le cap Fâstningen où il réapparaît dans des zones plissées formant un synclinal régulier, mais très aigu [fig. 14). M
M* Heer
FIG.
13.
- Nathorst
— Coupe entre le mont Heer et le mont Nathorst (d'après G. Holmsen).
La couche 8 du profil correspond probablement à l'horizon charbonneux que l'on a rencontré au cap Heer, car on retrouve au mur de la formation un conglomérat analogue. Est
Eboulis
LES GISEMENTS
DE CHARBON DU
SPITSBERG
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anciens et qui, par conséquent, n'offrent au point de vue houiller qu'un intérêt restreint. Nordenskiold a découvert en 1875 au cap Lyell, reposant directement sur les assises de- Hekla-Hook, une alternance de grès et de schistes argileux avec de petites couches de charbon qui, d'après leur flore, appartiennent au tertiaire supérieur (Pl. III). Nordenskiold et Blomstrand ont également découvert à King's Bay des couches tertiaires avec charbon appartenant à l'étage des grès inférieurs, redressées et parfois renversées comme les sédiments jurassiques et carbonifères qui sont situés plus à l'Est. Enfin trois petites écailles tertiaires ont été découvertes dans le silurien de l'île du Prince-Charles et attribuées par Nathorst au tertiaire inférieur.
JziôH
FIG.
1 2 3 Vt 5
Schistes jurassiques Conglomérat de Base du tertiaire Grés schisteux avec plantes Schistes Charbon
6
Schistes a
1 8
Grés schisteux Charbon
9
Schistes gréseux
Taxodiarrh-
— Profil des assises tertiaires entre Green Harbour et le cap Fâstningen (d'après G. Nordenskiold).
14.
Des schistes à Taxodium riches en plantes et en insectes fossiles ont été signalés à cet endroit par Nordenskiold dès 1868 ; ils se placent au mur de la grande couche, mais constituent probablement une formation tout à fait locale. En dehors de la grande zone centrale, on connaît plusieurs dépôts tertiaires d'étendue incomparablement moindre qui se heurtent de tous côtés à des terrains plus
TECTONIQUE DU SPITSBERG.
Après cette esquisse un peu rapide de nos connaissances stratigraphiques, il est intéressant de résumer les péripéties par lesquelles a passé le Spitsberg à travers les temps géologiques. Un fait domine toute cette histoire : les plus vieilles roches ont une direction générale N.N.-O. — S.S.-E., parallèle à Wijde Bay et à la côte occidentale, et toutes les dislocations ultérieures ont été influencées par cette directrice tectonique. Le premier de ces mouvements fut le grand plissement calédonien qui redressa les assises de Hekla-Hook ; une série de failles vint ensuite provoquer la formationde. la grande fosse dévonienne : les géologues ne sont point d'accord sur le sens relatif de ces mouvements verticaux, certains, comme M. Nathorst, croyant à l'effon-