Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 90]

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LES

GISEMENTS DE CHARBON

DU

Analyse élémentaire

Carbone Hydrogène.. 0etAz

Soufre Cendres

SPITSBERG

LES GISEMENTS DE

Pouvoir calorifique

81,5 p. 100 3,4 —

Supérieur Inférieur

7730 cal.. 6980 — '

11,58— 0,62 —

Échantillon desséché.

7540 —

2,9

On retrouva ultérieurement sur la rive Nord-Ouest de la baie plusieurs petites veines appartenant au même horizon ; l'altitude (251 m.) et les résultats de l'analyse ne permettent aucun doute à ce sujet. Echantillon brut

Humidité

6,4 p. 100

L

e même desséché à 105»

Matières volatiles. .. .

26,2

28

Cokes Cendres

63,5

67,8

3,9

_

^ 4

Analyse élémentaire

Carbone Hydrogène.. 0

et Az

Soufl e

' Cendres

2

Pouvoir calorifique

79,2 p. 100 4,2

11,88— 0,52 — 4,2 —

Supérieur

7560 cal.

Inférieur

6840 —

Échantillon desséché.

7340 —

Aucun de ces échantillons ne donne de coke. L'épaisseur de ces veines est variable, mais on peut m l'estimer en moyenne à l. ,50. Le pendage est presque nul dans la partie orientale du territoire et atteint son maximum (9 p. 100) par le travers d'une ligne idéale partant du cap Barry dans une direction Nord-Nord Ouest (fig. 21).

J

Vers le mont Fagersta, au sud de la Van Mijens Bay, les couches sont complètement recouvertes par les éboulis, mais leur position peut être fixée approximativement comme on l'a vu plus haut, grâce à la topographie accusée de la région. Bien qu'on n'ait pas observé de failles dans cette région, l'existence d'accidents assez importants ne fait pas

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CHARBON DU SPITSBERG

de doute. Il est probable que la baie et les grandes vallées avoisinantes jalonnent des fractures parallèles au rivage et invisibles aujourd'hui. Cette circonstance serait de nature à rendre plus difficile l'exploitation au fond de la baie. En 1911, on fit quelques travaux de recherches sur le flanc d'un petit ravin situé dans le mont Liljevach au nord du cap Barry. On trouva, à 75 mètres d'altitude, une couche de charbon puissante de 1 mètre, et une galerie fut aussitôt ouverte et poussée à 35 mètres de profondeur sur une largeur croissant jusqu'à lOmètres. . On put extraire ainsi 170 tonnes de combustibles qui furent rapportées en Suède à titre d'échantillon. On commença encore à 740 mètres de la première le percement d'une deuxième galerie, et l'on put vérifier que la puissance de la couche augmente vers le Nord-Est. On avait l'intention en 1912de poursuivre les recherches dans cette direction, mais l'état des glaces ne permit pas d'aborder en temps voulu. Enfin, deux galeries ébauchées au mont Torell au SudOuest d'une ancienne recherche démontrèrent également que la puissance du charbon allait en diminuant vers l'Ouest. L'expédition de 1911 rapporta un projet d'exploitation assez étudié et conclut à la possibilité de réaliser sans mise de fond exagérée une extraction annuelle de 50.000 tonnes. Elle avait construit un baraquement à l'emplacement futur de la petite cité ouvrière et un autre au cap Littrow. La couche est facilement accessible à toutes les altitudes, mais la région du mont Liljevach est mieux située que celle du mont Torell et du mont Fagersta. Malgré l'augmentation de puissance avec la hauteur, l'altitude la plus favorable à l'ouverture des travaux parut être d'environ 75 mètres. Tome V, 1914.

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