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LES EXPÉRIENCES
DE COMMENTRY os
tion. — Les quatre essais n 13 à 16, les derniers de Commentry, exécutés du27 décembre 1912 au 24avril 1 91& onteu pour objet l'étude du développement d'une explosion dans un gisement de poussières apte a propager la flamme ainsi que l'épreuve, en galerie de mine, des moyens d'arrêt préconisés à la suite des essais dans la galerie de Liévin. Pour ces quatre expériences, la cause initiale est la même que dans les essais précédents : au fond du cul-desac E, profond de 6 mètres, un canon, dont l'axe horizontal est à 0 m ,40 au-dessus des poussières en dépôt, est chargé de 400 grammes de poudre noire comprimée, avec une légère bourre d'argile ; au-dessus du canon, dans l'axe de la galerie, est suspendue une charge de 600 grammes de grisounaphtalite-roche, papier paraffiné non enlevé ; les deux charges sont tirées simultanément ; sur les 6 mètres du cul-de-sac et sur 10 mètres de part et d'autre dans la galerie principale, on a répandu, moitié sur le sol, moitié sur des planchettes placées contre les parois à mi-hauteur de galerie, des poussières très fines et pures de charbon de Liévin, à 30 0/0 de matières volatiles, à la dose de 900 grammes par mètre cube de galerie. En dehors de cettezone initiale, le gisement de poussières offert au développement de l'explosion est, sous réservedes particularités qui seront indiquées ci-dessous à propos de chaque essai, identique à celui qui, dans l'essai 12, a assuré une franche propagation de part et d'autre du point initial, k savoir : mélange constitué par de la poussière assez grossière (70 p. 100 de refus au tamis n° 200) de charbon à 30 p. 100 de matières volatiles et par des cendres de carneaux de chaudières, le mélange tenant 40 p. 100 de cendres, et répandu à la dose de 900 grammes par mètre cube, sur le sol de la galerie. Dans chaque essai, le gisement de poussières inflammables va jusqu'aux
SUR LES INFLAMMATIONS
DE
POUSSIERES
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orifices de la galerie; s'il ne se rencontre donc pas de causes particulières d'arrêt de la propagation, la flamme doit atteindre les orifices et s'y épanouir dans le nuage que les chasses d'air projettent dans l'atmosphère ; elle doit môme, s'il n'y a pas eu de causes d'amortissement, y arriver avec les caractères d'une explosion violente, par suite de l'influence de l'orifice libre, mise en évidence, parla 4 e série d'essais de Liévin. Essai 13. — Pour l'essai 13, les moyens d'arrêt essayés sont, d'un côté, un arrêt-barrage de cendres, de l'autre une zone fortement schistifiée. L'arrêt-barrage est placé dans la descenderie à, 180 mètres environ de l'orifice, soit à 260 mètres du point initial ; il est établi en se conformant, sur presque tous les rapports, aux indications de la circulaire ministérielle du 15 avril 1911 ; il y a quinze plates-formes en planches, fixées transversalement sous le plafond de la galerie, reposant par leurs extrémités sur des taquets cloués sur les montants de cadres ; sur chaque plate-forme sont déposées des cendres de carneaux de chaudières ; l'épaisseur cle l'amas ainsi accumulé est d'environ 25 centimètres; les plates-formes ont 60 centimètres de largeur et sont distantes de 60 centimètres ; leur longueur entre cadres est de l m ,60; au-dessus des amas, comme la galerie est haute (2 œ ,20) on a pu laisser un intervalle libre de 15 à 20 centimètres sous les chapeaux de cadres. Un observateur superficiel, voyant une plate-forme ainsi chargée, et cherchant à évaluer le cube de cendres accumulées, pourrait être tenté d'arbitrer à 20 centimètres environ la hauteur moyenne et d'appliquer cette hauteur à une base de 1,60 X 0,60; il trouverait ainsi 192 litres, chiffre complètement erroné ; il est bon de mettre en garde ceux qui ont à établir ces dispositifs contre de semblables erreurs d'appréciation; la section de l'amas de cendres est