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ÉCOLES.
ÉCOLES.
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nuellement, par les entrepreneurs des mines, pour l'entretien d'une école de mines, et par les entrepreneurs des carrosses de places des villes de Lyon, Bordeaux et autres, et des petites postes, pour l'entretien des écoles vétérinaires : autorisant sa
ÉCOLES.
majesté ledit sieur Rousselle à faire toutes poursuites et diligences que de droit nécessaires audit recouvrement, et à en donner bonnes et valables quittances et décharges.
ARRÊT DU CONSEIL D'ÉTAT DD ROI COMMETTANT LE CAISSIER DE LA 13
janvier
1776.
Versailles. E.
2660
bis.
PETITE POSTE DE PARIS POUR RECOUVRER LES CONTRIBUTIONS DES ENTREPRENEURS DE MINES DESTINÉES A L'ENTRETIEN D'UNE ÉCOLE DES MINES
(l).
LETTRES DANS
PATENTES L'HÔTEL
DE
DES
LOUIS
MONNAIES
XVI DE
PORTANT PARIS,
CHAIRE
les
, par lesquels sa majesté aurait ordonné que les entre-
r
ET DE
MÉTALLURGIE
DOCIMASTIQUE.
LOUIS,
dits arrêts, payeraient annuellement, pour subvenir à l'entre-
Nous étant fait représenter les édits, déclarations et règle-
entre les mains de qui il plairait à sa majesté d'ordonner; autres arrêts des
na
, par lesquels sa majesté aurait ordonné
de notre royaume n'avait point acquis toute la valeur dont elle est susceptible, par le défaut de connaissances dans la minéra-
annuellement lesdites sommes entre les mains du receveur des
logie, et la métallurgie, de manière que les entrepreneurs des
écoles vétérinaires; vu pareillement les arrêts rendus, depuis
mines de France sont réduits à recourir à des étrangers pour
, par
les mettre à la tête de leurs exploitations. Toujours occupé de
lesquels il est ordonné que les nouveaux entrepreneurs qui les
ce qui peut contribuer au progrès des sciences et à l'accrois-
ont obtenus payeraient entre les mains du caissier de la petite
sement des richesses nationales, nous avons pensé qu'il serait
poste de Paris les sommes énoncées auxdits arrêts; sa majesté
utile d'établir une école publique et gratuite de minéralogie et
aurait jugé de commettre aussi ce caissier pour les recouvre-
de métallurgie docimastique, dans laquelle un professeur, par
ments dont le receveur desdites écoles était chargé ;
nous choisi, enseignerait les principes de cette science et la manière de les mettre en pratique.
A
quoi voulant pourvoir ; ouï le rapport; le roi, étant en son
conseil, a commis le sieur Rousselle, caissier de la petite poste
Et, sur le compte qui nous a été rendu des travaux et de la
de Paris, pour faire la recette et le recouvrement des sommes
capacité
qui ont été et seront ordonnées par sa majesté être payées an-
sciences (2), nous nous serions déterminé à le nommer profes-
du sieur Sage, membre de
notre académie des
seur de ladite école de minéralogie et de métallurgie, à quoi (1) Ce document est fort curieux, attendu qu'il établit que la création de l'école des mines, qui n'eut lieu qu'en 1783, avait été prépurée de longue date. Le plus ancien des actes de concession mentionnés dans cet arrêt du conseil, — et dont il a paru inutile de reproduire l'énumération, — est daté du 29 janvier 1769. Ils stipulent tous que le concessionnaire sera tenu de payer annuellement (quelquefois suivant ses offres), pour l'entretien d'une école — dite de mineurs ou de mines, — la somme de (200 à 800 livres (*)), pendant la durée de la concession, dont le premier payement sera fait à qui par sa majesté il sera ordonné, le , et ainsi à continuer jusqu'à l'expiration de cette concession. R
(') 204 50
à
818
francs, la livre valant alors environ iR05 de noire monnaie
S
8 U1 el 1778
^ "
^
ments concernant l'exploitation des mines de métaux et de z. 3270, i°3oo. minéraux, nous avons reconnu que cette partie des richesses
que les entrepreneurs desdites mines seraient tenus de payer
cette époque, après la démission dudit receveur, les
Regisirées à 1 cour des mon ie de Paris, I
etc.
preneurs des mines, dont elle accordait l'exploitation par lestien d'une école de mines, les sommes fixées par lesdits arrêts,
Versailles.
DE
Vu par le roi, étant en son conseil, les arrêts rendus en icelui MINÉRALOGIE
11 juin 1778.
ÉTABLISSEMENT,
D'UNE
(1) L'enregistrement fut pur et simple; il se termine par ce membre de phrase : « sera sa majesté très-humblement suppliée d'adresser à la » cour le règlement énoncé en l'article 3 desdites lettres patentes. » (Z. 3270, f° 299). (2) Sage fut le promoteur de l'école des mines. 11 a publié à ce sujet, en 1817 et 1822, à lasuite de tribulations personnelles dont il développe longuement la douloureuse histoire, deux brochures où se trouvent quelques détails intéressants sur l'origine de l'école des mines. On entrevoit la nntnre de? plaintes de Sage dans l'extrait suivant d'une