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CIRCULAIRES. CIRCULAIRES.
maturité : il faut s'entourer de toutes les lumières, consulter les fonctionnaires et les hommes pratiques qui se trouvent journellement appelés, soit à surveiller l'exécution, soit à faire l'application des règlements. Je viens donc, Monsieur le Préfet, après avoir pris l'avis de la commission centrale des machines à vapeur instituée près de mon ministère, vous prier de demander à MM. les ingénieurs chargés de l'inspection des appareils à vapeur, aux commissions de surveillance, aux sociétés industrielles et aux principaux constructeurs ou manufacturiers, dans votre département, leurs observations sur les modifications dont les ordonnances des 22 et 23 mai i8a5 et 17 janvier 18&6 leur paraîtraient susceptibles. Je ne crois pas d'ailleurs devoir circonscrire ici le cadre des questions à examiner ; j'ai pensé, avec la commission centrale, qu'au lieu de dresser un programme détaillé il valait mieux laisser à chacun toute latitude pour exprimer son opinion sur les points que son expérience acquise, ses connaissances particulières, lui auraient rendus plus familiers. Je signalerai seulement, comme de nature à fixer spécialement l'attention, par les réclamations fréquentes auxquelles elles ont donné lieu, les mesures relatives aux conditions d'emplacement des générateurs de première catégorie, les prescriptions qui se rapportent au taux des épreuves pour les chaudières, les cylindres et autres pièces contenant de la vapeur, et celles qui concernent les épaisseurs à donner aux chaudières en tôle de fer ou de cuivre, ou aux chaudières fabriquées avec de la tôle d'acier, telle que l'emploient actuellement plusieurs constructeurs. Dès que les réponses des personnes que vous aurez eu à consulter vous seront parvenues, je vous prie, Monsieur le Préfet, de vouloir bien me les adresser avec vos observations personnelles ; je n'ai pas besoin de dire qu'elles seront de la part de l'administration l'objet du plus sérieux examen. J'adresse des ampliations de la présente circulaire à MM.'les ingénieurs des ponts-et-chaussées et des mines. J'en joins ici, en outre, un certain nombre d'exemplaires que je vous prie de transmettre aux commissions de surveillance, aux principaux chefs d'industrie, aux compagnies de bateaux à vapeur et aux sociétés industrielles qui existeraient dans votre département.
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Je vous prie aussi, Monsieur le Préfet, de vouloir bien m'ac-
I cuser réception de la présente. Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, E. ROTJHER. A M. le préfet d Paris, le 20 avril 1S6(.
Monsieur le Préfet, par une circulaire en date du 14 juillet i85o, je vous ai engagé à examiner s'il n'y aurait pas lieu d'introduire dans votre département, "soit d'une manière générale, soit pour certaines localités, la totalité ou une partie des dispositions d'une ordonnance de la préfecture de police, du 28 février i853. Une de ces dispositions prescrit l'emploi de Vétain fin pour I l'étamage des ustensiles et vases de cuivre ou d'alliage de ce j métal, dont se servent les marchands de vins, traiteurs, aubergistes, restaurateurs, pâtissiers, charcutiers, bouchers,fruitiers, épiciers, confiseurs, etc. De récentes observations, faites avec soin, ont démontré toute l'opportunité d'une semblable mesure : if a été reconnu que, tandis que l'étain du commerce renferme de 2 à 3 p. iod de métaux étrangers, plomb et cuivre, l'alliage dont font usage les étameurs renferme souvent jusqu'à Uo et àa p. ioo de plomb et 20 p. 100 de zinc. C'est là une fraude qui présente de réels dangers pour la santé publique. Or cette fraude s'exerce aussi bien dans l'étamage des ustensiles employés dans les cuisines particulières que dans celui des ustensiles qui servent aux industriels dénommés dans l'ordonnance précitée. Je vous invite, en conséquence, Monsieur le Préfet, conformément à l'avis exprimé par le comité consultatif d'hygiène publique, à étendre aux opérations d'étamage, sans exception, les mesures que vous auriez jugé à propos de prendre à l'égard des ustensiles des débitants de liquides ou de substances alimentaires. De cette manière, les étameurs ambulants se trouveront atteints aussi bien que les chaudronniers ou étameurs établis à poste fixe. Les uns comme les autres seront amenés à n'employer que l'étain réputé fin
Étamage des ustensiles destinés aux usages alimentaires.