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MINES DE IIOIJILLE
la hauteur, et la plupart ne sont soutenus qu'à la partie supérieure. Le puits est terminé à sa
partie inférieure par un puisard profond de 4
mètres et destine à contenir les eaux que l'on
ne. veut élever que pendant la nuit : dans le Galeries dans le rocher.
jour, le puisard est fermé par un plancher. On ne p` eree de galeries dans le rocher que
pour traverser les crains, ou pour rejoindre une couche par le mur, en partant du fond d'un
puits qui l'a déjà traversée ( c'est ce qu'on
appelle une repercée), ou bien enfin pour servir à l'écoulement .des eaux. Il existe deux galeries d'écoulement qui ne servent plus aùx exploita-
tions actuelles, celle du Mouillon et celle du Bain; celle des Grandes-Fidches, commencée par l'ancienne compagnie concessionnaire des mines de Rive-de-Gier, a 800 mètres de longueur et sert à l'épuisement des mines du territoire dont
elle porte le nom. Le prix du percement, des galeries est de 5o à Go francs le mètre courant, suivant la dureté du rocher, la difficulté de sortir les déblais, etc. Lorsqu'il s'agit d'une très-longue galerie pour
laquelle il devient nécessaire de creuser des puits, de distance en distance, le prik moyen du mètre courant peut être évalué à I io ou 20 francs. Mode d'ex-
ploitation.
Lorsqu'un puits est 'arrivé à la couche de
houille que l'on veut exploiter, que le puisard est terminé, etc., on commence par reconnaître
la couche, en poussant, sur sa direction ,
I2 faisant ces percemens, on e peut manquer de DU DÉPARTEMENT DE LÀ LOIRE;
à
droite et à gauche, deux galeries horizontales
que les ouvriers appellent galeries de cour
sières.; on ne leur donne de pente que ce qu'il
faut pour que l'eau se rende au puisard. En
distinguer le sens suivant lequel la houille se détache le plus aisément, c'est-à-dire, de distinguer ce que les mineurs de Rive appellent le gît du charbon, et Fon se détermine à commencer l'exploitation proprement dite. Les
fissures, qui donnent lieu à cette facile division dans un sens, sont, comme on l'a déjà fait remarquer, à-peu-près perpendiculaires au plan
de la couche sans aucune position fixe, eu égard à sa direction, et très-rapprochées les unes
des autres. On ne perce que deux sortes de galeries
les unes suivant le sens des fissures qu'on
appelle galeriesdepointe ou simplement pointes; elles sont les plus coûteuses à creuser et donnent
beaucoup de houille menue : on ne pratique
que celles qui sont indispensables pour l'aérage, les transports, etc. On les conduit le plu g pos-
sible -en ligne droite, sans tenir compte des petites variations de direction qui ont lieu dans le plan des fissures. Les galeries perpendiculaires aux pointes ou
au glt du charbon, se nomment Tays ; ce sont de -véritables tailles d'exploitation, presque
toujours tortueuses et irrégulières, parce qu'on lés dirige exactement suivant une ligne perpendiculaire aux fissures. On leur donne 4, 5 et jusqu'à 7 mètres de largeur, tandis que les pointes n'ont qu'un mètre do centimètres à 2 mètres au plus. La hauteur de ces ouvrages dépend de l'épaisseur de la couche et de la
disposition de l'exploitation en un ou deux étages. Quelquefois les tays se correspondent, d'autres