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CIRCULAIRES. CIRCULAIRES.
CHEMINS DE FER. — CIRCULATION DES OUVRIERS SUR LES I.IH1KYS.
A MM. les administrateurs de la compagnie d chemin de fer d Paris, lu 13 octobre 188'.
Messieurs, à la suite d'un accident survenu peu auparavân sur son réseau, la compagnie de l'Est avait été invitée, par uni dépêche ministérielle du id janvier 1883, à interdire aux ou vriers de la voie de monter sur les lorrys en marche. Cette dépèche a été rappelée à la compagnie, le 31 juillet 188S à l'occasion d'un nouvel accident résultant de l'inobservation d cette prescription. En réponse à ce rappel, la compagnie de l'Est a fait observe que l'interdiction absolue de laisser monter les ouvriers surle lorrys en marche condamne ceux-ci à plus de fatigue, sans leu assurer plus de sécurité, et, ralentissant l'exécution des travau d'entretien, crée un surcroît de gêne pour l'exploitation. Elle ajouté qu'à l'étranger la circulation des équipes de la voies fait, couramment, en lorrys non chargés de matériaux etqu même, en Allemagne et en Amérique, ces wagonnets sont muni d'appareils spéciaux permettant de les mettre en mouvemen sans utiliser la poussée de l'homme. Elle a, en conséquence demandé que la prescription contenue dans la dépêche ministt rielle susmentionnée du 11 janvier 1883 fût modifiée en cesen que les ouvriers et agents, accompagnés d'un chef ou d'un son; chef d'équipe, seraient autorisés à monter, en dehors des tun nels et pendant le jour, sur les lorrys vides, à la condition qu ces véhicules seraient munis de freins. La question a été, après examen par MM. les ingénieurs d contrôle du réseau de l'Est, soumise au comité de l'ëxploitatio technique des chemins de fer. Le comité a reconnu le bien fondé des observations de la cou pagnie et a adhéré, mais seulement pour les lignes où la circu lation des trains n'est pas trop active, à la réglementation p» posée par elle. Il a demandé, d'ailleurs, que la désignation d ces lignes fût réservée à l'administration supérieure, statua" sur la proposition de la compagnie. Conformément à cet avis du comité, j'ai décidé ce qui suit : " Sur toutes les lignes, il est interdit de laisser monter les « vriers et agents sur les lorrys en marche et chargés de malèrw quelconques,
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« Sur les lignes pour lesquelles elles en auront demandé et Menu [autorisation ministérielle, les compagnies pourront loisir leurs ouvriers et agents monter sur les lorrys non chargés, ■dis seulement lorsqu'ils seront accompagnés d'un chef ou d'un ous-chef d'équipe, pendant le jour et en dehors des tunnels, t à la condition expresse que les véhicules seront munis de reins ». Je vous prie, d'ailleurs, d'examiner s'il ne serait pas possible, ans certains cas, de faire usage de vélocipèdes spéciaux pour ssurer les transports postaux, ou autres analogues, et la sureillance de la voie, et de me rendre compte des résultats de elte étude. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, S.
ABSENCE DE CONCOURS, EN
1888,
DE UEREDIA.
POUR L'ADMISSION AU GRADE
DE GARDE-MINES.
A M. le Préfet du département d Paris, le 27 octobre 1887.
Monsieur le Préfet, en raison de la situation des cadres du peronnel et en raison du nombre des candidats admissibles au rade de conducteur qui attendent encore leur nomination, l'adîinistration supérieure a dû décider qu'il n'y aurait pas de conours pour cet emploi en 1886 et en 1887. Par suite du ralentissement des travaux et de la suppression un certain nombre de services d'études et de construction de hemins de fer ou de canaux, la situation ne s'est pas modifiée lies cadres demeurent encombrés. J'ai décidé, en conséquence, ue le concours pour l'admission au grade de conducteur des onts et chaussées n'aura pas lieu non plus en 1888. A titre de mesure transitoire, des dispenses d'âge seront acordées pour les prochains examens aux candidats appartenant ejà à l'administration des travaux publics à titre permanent et 1ui auraient pu se présenter pour la dernière fois en 1886, en W et en 1888. Par des motifs analogues, il n'y aura pas également, en 1888, de