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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
celle du signal optique mis à la disposition des conducteurs d'arrière, enfin l'utilité d'avoir sur les machines un signal spécial pour les cas de danger. En ce qui concerne lés freins, je sais que de grands progrès ont déjà été réalisés dans l'installation de ces appareils et dans les tuyaux d'accouplement qui les joignent d'une voifure à l'autre. Aujourd'hui la plupart des compagnies, dans le but d'éviter les accidents provenant de la rupture d'un tube, numérotent le loi en recevant la livraison d'une série de tubes et, si le pourcentage des tubes qui se brisent est supérieur à 10 p. 100, elles mettent le lot au rebut. Mais ce pourcentage paraît assez considérable, et j'estime qu'il convient d'examiner s'il n'y aurait pas lieu de le réduire. En ce qui touche l'éclairage des fourgons d'arrière des trains, il est à remarquer que, tandis que tout le matériel des chemins de fer (machines, tenders, wagons, essieux, freins, etc.) a été sensiblement transformé et amélioré, le mode d'éclairage de> fourgons de queue n'a pas changé. Et cependant il est essentiel, pour empêcher les collisions, que les signaux d'arrière d'un train soient visibles d'aussi loin que possible, dans la nuit. Il est donc indispensable de rechercher les moyens de perfectionner ces signaux de manière à avoir une intensité de lumière plus grande et plus caractéristique. Le conducteur d'arrière, lorsqu'il a à couvrir son train, ne peut souvent poser des pétards sur la voie qu'à une faible distance, et il est obligé d'agiter sa lanterne pour arrêter le train suivant. Mais celte lanterne est très petite, étant portative, et le feu qu'elle projette est insignifiant. Je considère qu'il est absolument nécessaire de mettre à la disposition des conducteurs d'arrière des moyens d'action plus puissants (fusées ou tout autre système), de façon à prévenir à temps le mécanicien du train suivant qu'un arrêt intempestif s'est produit et qu'il doit lui-même s'arrêter. Il me semble aussi qu'il pourrait y avoir utilité à munir les machines d'un sifflet spécial, dans le genre des sirènes, qui serait actionné dans le cas d'un arrêt irrégulier et forcé. Ce bruit insolite suppléerait dans une certaine mesure à l'insuffisance fatale des signaux lumineux en cas de brouillard, d'arrêts dans les courbes ou sous les ponts et tunnels. Je vous prie d'examiner d'urgence et avec la plus grande attention les quatre questions que je vous signale, et de me rendre compte, à bref délai, des mesures que vous aurez résolu de
prendre en suite de la présente communication, dont vous voudrez bien du reste m'accuser immédiatement réception. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, TURREL.
CHEMINS DE FER.
- TRANSPORT DES MATIERES DANGEREUSES ET INFECTES. — RÈGLEMENT DU
12
NOVEMBRE
1897.
A M. le Préfet du département d Paris, le 29 janvier 1898. Monsieur le Préfet, à la suite de la longue et minutieuse instruction à laquelle a donné lieu, de la part de mon administration, le projet de refonte de la réglementation du transport par chemins de fer des matières dangereuses et infectes qui vous a été communiqué le 1S mai 1896, j'ai pris, de concert avec MM. les ministres de la guerre et des finances, l'arrêté dont vous trouverez, ci-joint, exemplaires, arrêté qui porte la date du 12 novembre 1897 (*), mais ne sera exécutoire qu'à partir du l°r avril 1898. Je vous prie de faire déposer un exemplaire de cet arrêté et du rapport qui l'accompagne dans les bureaux de la préfecture et des sous-préfectures de votre département, ainsi qu'au siège de chacune des chambres de commerce ou chambres consultatives des arts et manufactures consultées par vous au cours de l'enquête. Vous voudrez bien, en outre, aviser le public de ce dépôt par voie d'affiches, en l'informant que chaque station possède également au moins un exemplaire du nouveau règlement (édition spéciale des compagnies) et que les principales gares en mettront à la disposition des expéditeurs ou destinataires au prix coûtant. Il ne vous échappera pas, Monsieur le Préfet, que ce document contient de notables améliorations. 11 est imprimé à mi-marge, et la colonne laissée en blanc à chaque page permettra d'y inscrire les additions ou modifications successives dont il sera nécessairement l'objet, étant donnés les progrès incessants de la chimie {') Volume de 1897, p. 439.