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OBJETS DIVERS.
OBJETS DIVERS.
huit heures (sept heures trente dans deux d'entre elles ; sept
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passagère de la durée du travail à la suite d'incidents imprévus
heures cinquante dans la troisième); enfin dans neuf exploita-
(avarie aux cages, aux guidages, aux
tions de l'arrondissement ininéralogique de Marseille, occupant
tions de la colonne du puits) ; le retard de la remonte a
1.905 ouvriers au fond, dont 1.283 à l'abatage, la journée de tra-
pour ces 10 cas de 5
vail varie de sept heures à sept heures trente-cinq minutes.
movende 124 ouvriers. Une dérogation temporaire a été accordée
Les repos augmentant la durée du séjour des ouvriers au fond
à 55 minutes
taquets, visites et réparaet a porté sur un
varié
nombre
à une exploitation de l'arrondissement de Clermont-Ferrand;
sont variables suivant les arrondissements minéralogiques : les
cette dérogation, qui a
repos sont de vingt minutes à une demi-heure dans l'arrondis-
une augmentation de deux heures de la durée du travail journa-
sement de Toulouse ;
lier, trois jours par semaine; elle était motivée par une augmen-
d'une demi-heure dans les arrondisse-
été accordée pour un mois, comportait
ments de Douai et d'Arras ainsi que dans une mine de l'arron-
tation imprévue du nombre des absences rendant impossible la
dissement de Saint-Etienne; d'une
livraison de commandes urgentes. Une dérogation
demi-heure
à une heure
dans les arrondissements de Chalon-sur-Saône, de Chambéry
été r alement accordée à une
temporaire a
exploitation de l'arrondissement
et d'Alais; d'une demi-heure à une heure et demie dans l'arron-
d'Alais, en raison d'une demande exceptionnellement intensive
dissement de Poitiers; de trois quarts d'heure dans l'arrondis-
de charbon à laquelle l'exploitant ne pouvait satisfaire ; la déro-
sement de Saint-Etienne; d'une heure dans les arrondissements
gation a été accordée pour une période de deux mois, elle com-
de Clermont-Ferrand et de Marseille ;
portait une prolongation de la journée de travail, deux jours par
dans l'arrondissement du
Mans. La
d'une durée
heure et demie de repos atteint
deux heures dans certains quartiers de mines de l'arrondisse-
semaine, cette prolongation ne
pouvant dépasser deux heures
par jour et étant d'ailleurs facultative pour le personnel. D'après
ment d'Alais dont les ouvriers sortent au jour pour prendre un
le rapport de l'ingénieur en chef, 21
repas au milieu de la journée. Il en est de même dans une
230 assujettis à la
mine de l'arrondissement de Grenoble, située à une altitude
risées. Il résulte
élevée (2.300 mètres) et dont les ouvriers sont nourris et logés
sements minéralogiques qui comprennent des mines de com-
par l'exploitant. Dans certaines exploitations à liane de coteau
bustibles qu'aucune dérogation temporaire n'y aurait étéaccordée.
de l'Aveyron et du Lot, les ouvriers prennent également leur repos à l'extérieur. Il n'a pas été accordé, en 1912, de dérogation permanente à la journée
de huit heures pour les ouvriers de l'abatage; il
ouvriers seulement, sur
loi, ont pris-part aux longues coupes auto-
des rapports concernant les autres arrondis-
Il résulte également de tous les rapports,
qu'aucune applica-
tion des pénalités de l'article 0 de la loi du 29 juin faite en 1912.
1905 n'a. été
Longues coupes. — Dans les bassins houillersdu Nord
et du
n'existe d'ailleurs, à l'heure actuelle, qu'une seule dérogation de
Pas-de-Calais, la journée de travail est fréquemment prolongée
cette nature, celle accordée, depuis 1906, à la société des houil-
d'une heure ou deux au delà de la durée réglementaire, notam-
lères de Rochebelle. Cette dérogation s'applique aux ouvriers
ment pendant les dernières semaines de novembre qui précèdent
qui sont chargés de faire la visite des chantiers après le tir des
les fêtes de la Sainte-Barbe. Ces «longues coupes » sont effectuées
coups de mines; il s'agit en l'espèce d'une surveillance spéciale
suivanlune habitude traditionnelle, par suite d'un accord tacite
imposée par l'administration en vue de parer au danger des
entre l'exploitant et le personnel, et sans autorisation des ingénieurs en chef des mines.
dégagements instantanés d'acide carbonique; l'augmentation de la journée de travail résultant de cette dérogation ne doit pas dépasser deux heures par vingt-quatre heures. Mais elle n'atteint ce maximum que très exceptionnellement, et elle
III. Iktrée
préalable
normale du travail des autres ouvriers des jnines de
combustibles. — La plupart des rapports des ingénieurs en chef
est, le plus
ont fourni des renseignements, ainsi qu'il leur avait été demandé
souvent, bien inférieure. Le nombre d'ouvriers auxquels s'est
sur la durée normale du travail des ouvriers des mines de com-
appliquée cette dérogation en 1912 a été de 40.
bustibles non employés à l'abatage, ouvriers auxquels ne s'applique pas la loi du 29 juin 1905.
10 dérogations temporaires ont été accordées en 1912 pour des motifs de sécurité ou des rondissement de
nécessités exceptionnelles dans l'ar-
Chalon-sur-Saône;
il s'agit
d'augmentation
On entend ici par durée du travail normale, la durée s'appliluant, dans une exploitation, à la majorité des ouvriers de la