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catégorie considérée, abstraction faite des prolongations ou des réductions temporaires. Les réponses des ingénieurs qui ont pu être retenues à ce sujet permettent de présenter, pour un certain nombre de catégories d'ouvriers, les résultats d'ensemble suivants :
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Il résulte du tableau-ci-dessus qu'en ce qui concerne les exploitations pour lesquelles des renseignements ont été fournis, la journée de huit heures ou de moins de huit heures est appliquée dans les trois quarts de ces exploitations pour le personnel de roulage et le personnel de l'entretien ; dans les deux tiers, pour les conducteurs de chevaux, les surveillants et les boutefeux ; dans plus de la moitié, pour les géomètres et les chargeurs d'accrochage; dans un peu moins de la moitié pour les machinistes. La proportion n'est relativement faible qu'en ce qui concerne les chauffeurs, qui ne font huit heures que dans un quart environ des exploitations considérées et dont la journée de travail atteint douze heures dans un tiers des exploitations. Les renseignements fournis ont été moins précis en ce qui
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concerne la durée de la journée de travail des ouvriers du jour, dans ces mêmes mines de combustibles. Dans les arrondissements d'Arras, du Mans, de Poitiers, de Saint-Etienne, de Grenoble, d'Alais et de Chalon, la journée est de dix heures pour l'ensemble des ouvriers du jour. Dans l'arrondissement de Douai, elle varie, suivant les exploitations et les catégories d'ouvriers, entre neuf heures quarante-cinq et onze heures; elle n'atteint d'ailleurs ce dernier chiffre que pour les machinistes, chauffeurs, lampistes et moulineurs. Dans l'arrondissement de Clermont-Ferrand, elle varie entre huit heures et onze heures pour les ouvriers de l'intérieur des puits, et entre neuf heures et onze heures pour les ouvriers du criblage et du lavage. Dans l'arrondissement de Toulouse, la durée du travail journalier varie entre neuf et dix heures pour les ouvriers du criblage ; entre dix et onze heures pour les lampistes et chauffeurs. Dans l'arrondissement de Marseille, elle varie entre huit heures quarante et dix heures quarante. IV. Durée normale du travail des ouvriers des mines métalliques des minières et carrières, des établissements annexes. — Les renseignements fournis à ce sujet par les rapports consistentle plus souvent dans l'indication des durées minima et maxima de travail pratiquées dans les exploitations de chaque arrondissement minéralogique ; il est impossible d'en tirer des indications statistiques d'ensemble. D'ailleurs la durée du travail dans ces exploitations est très variable. On peut rappeler que dans les ardoisières des Ardennes les redoublages d'adultes ayant travaillé pendant le jour avec le personnel protégé ont continué à être tolérés à titre transitoire, comme suite d'errements anciens, en vertu d'une décision ministérielle du 16 juillet 1904; ils ne sont d'ailleurs pratiqués que dans la nuit du vendredi au samedi, chaque quinzaine, par une faible partie du personnel. Ou peut signaler également que, d'après les derniers contrats passés avec la commune de Fumay pour l'exploitation des tréfonds des terrains communaux, les ouvriers du fond des ardoisières ne travaillent que six heures, les lundis et samedis, alors qu'en général la durée du travail est de huit heures. D'après les rapports, la durée du travail dans les établissements annexes ne dépasserait pas dix heures dans la majorité des cas.