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F.ABRICAT1ON DU LAIT01,(
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à la partie supérieure (1); leur hauteur égale leur diamètre, et a environ 15 décimètres. Le sol est fermé par une plaque de fonte percée \ de onze trous, et recouverte d'une couche d'argile réfractaire et fortement tassée, épaisse de quelques centimètres. A chaque trou on adapte une buse en fonte de 6 à 7 centimètres de diamètre, qui saille à peine au-dessus du sol; c'est par ces buses que l'air nécessaire à la combustion s'introduit dans le fourneau, et que les
,escarbilles tombent dans le cendrier qui se trouve sous la plaque de fonte. L'ouverture ménagée à la porte supérieure est circulaire
el a 3 à 4 décimètres de diamètre; elle est garnie d'une courohne en fonte. On la ferme à volonté,
,
au moyen d'un plateau en terre cuite, épais de 2 à 3 centimètres; c'est par cette ouverture qu'on introduit les pots dans les fours, qu'on les en retire etc.
rois.
Plusieurs fours sont accolés, et ordinairement disposés sur une seule ligne, sous une même hotte de cheminée. Chaque four renferme huit pots, dont la capacité est telle qu'ils peuvent contenir ensemble la quantité de matière nécessaire pour produire 5o à Go kilogrammes de laiton. Rien de plus essentiel dans une fabrique de laiton, que d'avoir de bons pots. A Jemmape on en fait d'excellens avec l'argile d'Autragnes, et mieux encore avec celle d'Andennes , à laquelle on mêle des cailloux de verrerie et des débris de vieux pots très, grossièrement pilés. Ces pots durent quelquefois jusqu'a six semaines ; terme moyen> ils servent (s) Voyez la planche et l'explication page 575. _ 1.1 _
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AVEC LA BLENDE;
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pendant quinze jours. Leur prix est d'environ franc la pièce. Lorsque le laiton est formé et bien fondu, Pierres à on le coule, soit en planches, soit en bandes couler. de différentes grandeurs, entre deux plaques de granite mobiles l'une sur l'autre. Pour sept fours, on a ordinairement trois jeux de pierres. Les matières que l'on emploie pour la fabri- Matières Cation du laiton, sont: 1°. la calamine ; 2° . le Premières' kiess , ou ccidmie des hauts fourneaux; 3°. le cuivre rosette; 40. la mitraille rouge et jaune, ou débris d'ustensiles de toute sorte en cuivre rouge et en cuivre jaune; 50. le zinc métalligue ; 6.. le charbon dé bois., 70. la houille. On tire la calamine des mines de la Vieille- Calamine Montagne auprès de Liége; on l'achète toute grillée; elle vaut sur place Io fr. le quintal métrique. Pour l'employer il faut qu'elle soit réduite en poussière très!fine. On l'amène à cet état, en l'écrasant sous deux grandes meules dans- un moulin semblable aux moulins à huile, et en la blutant ensuite. Les frais qu'occasionne cette préparation S'élèvent environ à i franc par
quintal métrique. On recueille le kiess dans presque tous les hauts Kiess, ou
r fourneaux d'entr Sambre et Meuse (1);
c'est cadmie'
une matière analogue à la calamine grillée, mais
beaucoup plus riche : elle renferme un peu de plomb, et elle est à cause de cela très-propre à améliorer la qualité du laiton. La plupart des fabricans savent maintenant apprécier ses pro-
priétés, et cherchent à s'en procurer le plus
(1) Voyez Journal des Mines, tonie XXIX, page 55 à 5o, et page 97.