Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 175]

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'AVEC LA. BLENDE;

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rABruc.iTioN tïtJ LArroe

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lire le zinc métallique de Liége, où il se ,vend

peuvent; mais dans aucune usine on n'en em-: ploie autant qu'a Jemmape , où elle entre pour un tiers au moins dans le mélange.

72 à 75 francs le quintal métrique (1). Pour opérer la réduction de la calamine., on char-bonde la mêle avec du charbon de bois; on broye ce- bois.

On prépare le Mess comme la calamine; c'est-

lui - ci sous les meules, mais on ne le tamise pas; on le paye 8 francs le quintal métrique.

les meules. cuurero- M. Boucher se sert presque exclusivement de s tte.. cuivre rosette de Drontheim ( Norvvége) ; c'est, dit-on, un des meilleurs qu'on puisse employer

On né brûle dans les fours que de la houille; l'usine étant environnée de grandes mines d'où l'on extrait ce combustible, on peut choisir la qualité qui convient le mieux, et se la procurer ù assez bon compte. Pour le travail du laiton, il faut de la houille collante et forte. Il est nécessaire aussi d'en employer une certaine quantité engros morceaux; cependant comme celle-cl est plus chère que la houille menue on en consomme le moins .qu'on peut, et on la remplace, en partie, par des mottes, dites houniers

à-dire qu'on le blute après l'avoir passé sous

.

pour tbriquer le laiton. Il contient un peu de plomb; son prix est d'environ 280 francs le

vine

quintal métrique'. La mitraille rouge peut remplacer le cuivre rosette. On a reconnu qu'elle avait la propriété de rendre le laiton sec. La mitraille jaune est du vieux laiton souillé par du plomb, de l'étain, de l'argent, d ufer, etc.; elle a aussi la propriété de faire sec. Elle est fort recherchée par les fabricans de laiton : aussi sou prix, relativement à celui du cuivre rosette et du laiton neuf, est-il assez élevé ; on la vend. f..>Zio francs le quintal métrique. Les fabricans éclairés reconnaîtront aisément que dans l'état des choses, il est de leur intérêt de cesser d'en faire usage. Il leur sera facile néanmoins d'obtenir .du laiton de très-bonne qualité, et aussi sec qu'ils le désireront, ainsi qu'on le verra plus bas. Comme à l'aide de la calamine en ne peut pas introduire dans le laiton plus de 26 à 28 centièmes de zinc, pour le charger davantage, on est 'obligé .d'employer une certaine quantité de. zinc métallique, qu'on plonge dans la matière fondue quelques instans avant de la couler. -Ou-

faites avec la poussière pétrie avec de l'eau,

dans I aquelle on délayeun peu d'argile.La houille,

telle qu'elle Sort des fosses, mélangée de grosse 'et de menue, revient sur l'établissement à 2 fr.

l'hectolitre enfaîté, pesant environ un quintal métrique. On est dans l'Usage de faire deux opérations pour préparer le laiton : dans la première, on obtient un alliage qui ne renferme que 0,20 de zinc, et qu'on nomme arcot ; dans la se-. -

conde , on combine à l' arcot une nouvelle pro-

portion de zinc pour le transformer en laiton.

Les manipulations qu'exige chacune de ces opérations sont absolument les mêmes, et l'on fait à volonté dans les mêmes fours soit de l'arcm, soit du laiton.

(s) En France, le zinc, qu'on tire des états du roi de Prusse, Tant actuellement tout au plus Go francs:le quintal métrique-

,

Travail.