Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 265]

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NITN.ERAIS DE FER 528 bilité ne son t point encore suffisamment connues.

20. Les minerais compactes sont les seuls connus jusqu'à présent ; mais on les confond ..

encore, dans les ouvra g-es de minéralogie, sous le

nom de minerai argileux, avec le fer hydraté, et probablement avec d'autres espèces, ainsi que

nous l'avons dit en commençant ce mémoire. Leur couleur varie, du gris clair au gris foncé enfumé, bleuâtre ou brunâtre. Exposés à l'air, ils deviennent plus foncés; ils renferment assez souvent des empreintes végétales, et dans quelques 'localités des coquilles (r); par insufflation, ils répandent une forte odeur argileuse; ils happent légèrement à la langue ; ils sont maigres au: toucher; leur cassure est généralement terreuses -unie, quelquefois conchoïde aplatie, d'autres fois parallèle et un peu schisteuse; la pâte en est, en général, fine et très- serrée. Les tragmens sont anguleux et indéterminés, quelquefois aigus; la poussière de ces minerais est grise ; ils se lais-

sent racler au couteau; ils sont médiocrement

DES DOUILLÉRES:

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carbonate de fer (de 0,40 à 0,46 de protoxide de fer), deoi r à 0,19 de silice, de 0,005 à o,o3 d'alumine, de o,005 à o,o8 de carbonate de chaux.

Sur quatre échantillons, un seul contenait du carbonate de magnésie; la quantité n'excédait

pas trois centièmes. On trouve les minerais compactes de deux manières en veines continues et en masses rén;Arines plus ou- moins aplaties, empâtéesdans des schistes ordinairement tendres. Dans les deux cas, ils sont toujours disposés parallèlement à la stratification génévale du terrain, plus ou moins au-dessus ou au-dessous des couches de houille. Les veines sont presque toujours elles-mêmes formées, de niasses réniformes articulées les unes dans les autres, et quise détachent facilement lorsqu'on les exploite. L'épaisseur des veines continues n'est jamais considé-

rable. Lorsqu'elle n'excède pas un pouce, il peut s'en trouver plusieurs les unes près des

autres. A Pies ter.Inn, dans le Fifeshire en Ecosse,

durs ; ils sont assez fragiles en morceaux étendus

j'ai vu exploiter, par un seul travail de 7 pieds de hauteur, dix bandes, dont l'épaisseur totale

ibnte sur le minerai cru, ou de 0,44 à 0,5o

formaient, avec un schiste friable noir, le toit d'une couche de houille anciennement exploitée. Le gisement de Pester-Iim passe pour le plus riche d'Ecosse. Lorsque l'épaisseur des yeines est de 5 à 6 pouces, il y- a rarement plus d'une douche exploitée à-la-fois. Si la veine se trouve environnée de matières dures , si die est loin des couches de houille et qu'elle exige un tra-

ou milices; mais arrondis et réduits à un petit volume, ils résistent considérablement au marteau. Leur pesanteur spécifique varie de 3,o3 à 3,4o. Ils perdent au feu de 0,18 à 0,3r de leur poids, et rendent au creuset de 0,30 à 0,36 de

sur le minerai grillé. Par le grillage ils prenrient une teinte. d'un rouge brun très-intense. On y a trouvé par l'analyse de 0,65 à 0,74 de (1) II y en a miline, dans le pays de Sarrebruck, qui renferment des empreintes de pnissons. Je n'en ai remarqué nulle, part ailleurs.

comprenait 27 Pouces de minerai pur. Ces veines

vail séparé, son extraction devient plus pénibie et plus dispendieuse. La plus forte veine que j'aie

observée .en Angleterre, a Io pouces d'épais Tome LU. 4e. livr.

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