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DISPOSITION PARTICULItRE
CUX les uns au-dessus des autres , de manière pourtant à indiquer des lignes distinctes de séparation , espacées en hauteur à des distances va-
mais dont la plus grande ne m'a pas
semblé dépasser 2 décimètres et demi, maximum riables, de la longueur des cylindres, qui, presque tou-
jours, diminuent en retraite à chaque rangée, et parfois aussi en hauteur pour les rangées supérieures. Entre la ligne de jonction qui séparait les deux rangées inférieures, j'ai observé une couche peu épaisse d'argile glaise , jaunâtre, congelée, servant, pour ainsi dire, de pâte à un grand nombre de cailloux roulés, depuis la grosseur d'une noi-
sette jusqu'à celle du poing. Plus haut, dans
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d'autres endroits, on voyait quelques-uns de ces cailloux rénfermés sans ciment entre deux assises du massif cristallin, où ils paraissaient avoir été portés par une force ascensionnelle qui les aurait soulevés au moment de la formation des faisceaux qui les supportaient, et sans doute par la même cause qui les avait déjà primitivement enlevés de terre. Ces efflorescences de glace m'ont paru affecter toutes sortes de positions , depuis la verticale jusqu'à l'horizontale, selon la disposition naturelle du sol, qui presque généralement formait alors des angles droits avec ces faisceaux de tubes de glace. 3e cherchai à décotiVrir,, s'il m'était possible, les lois de la création de ce singulier phénomène : en, conséquence, je détruisis une partie de ces amas, et j'eus alors l'occasion de recueillir les faits suivans , qui me paraissent mériter l'attention des physiciens.
DE LA GLACE.
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D'abord, j'observerai que chacun des cylindres
que j'ai pu séparer était creux intérieurement comme un tube capillaire, à partir du sol ou de
l'étage qui les supportait, et que quelquefois cet étroit canal traversait les lignes de jonction où se trouvait la terre caillouteuse, qui, ordinairement, enveloppait encore une petite portion de la surface extérieure du tube, comme si elle s'y était extravasée. La terre sur laquelle s'élevaient ces faisceaux de glace si réguliers était très-molle et ressemblait véritablement à une boue de moyenne consistance , on pouvait y enfoncer la main jusqu'à la naissance de l'avant-bras quoique pourtant les terres environnantes fussent gelées à près de 5 centimètres de profondeur. Un thermomètre que je me procurai sur les lieux, m'indiqua près de 5 degrés de différence entre la température
à l'air libre et celle de l'intérieur de la terre molle d'où je venais
d'enlever la glace et où je plongeai l'instrument, en l'y laissant une demiheure; ce qui indique, malgré le peu de confiance qu'il pouvait mériter, une température plus élevée que celle de l'extérieur. Étant revenu le lendemain au même lieu , je remarquai qu'une première rangée de nouveaux glaçons s'était formée à la place de ceux que j'avais abattus , et les personnes qui m'accompagnaient, habituées à la reproduction de ce phénomène, m'assurèrent que si la température ne s'élevait pas, les jours suivans seraient marqués par de nouvelles rangées de faisceaux qui se formeraient pendant les nuits. Je n'ai pu vérifier ce fait ; mais j'ai tout lieu d'y ajouter foi : en sorte qu'on pourrait en conclure que chaque Tome VII, Ire. Avr.