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SUR LES SULFURES.. 426 il n'est pas possible de chercher une preuve de ce
fait dans la proportion d'oxigène qui se dégage pendant la réduction, comme pour les sulfures de
barium , etc., parce que les sulfures de potas-
sium et de sodium sont tellement fusibles et tellement volatils que la plus grande partie pénètre dans la brasque taudis que le reste se dissipe en vapeurs (1). Lorsqu'on chauffe le sui fate de magnésie avec du
charbon, il ne donne qu'un résidu pulvérulent composé de magnésie mêlée d'une petite quantité de sulfure; mais en analysant ce mélange} on trouve que le sulfure qu'il contient doit être à base
de magnésium. Le sulfure de magnésium peut d'ailleurs être obtenu en combinaison avec d'antres
sulfures, comme le sulfure de potassium, etc. Ainsi sous le rapport de la sulfuration commesous beaucoup d'autres rapports, la magnésie forme le passage entre les alcalis et les terres.:
Puisque dans la réduction des sulfates qui Ont pour base une terré alcaline, il ne se dégage pas de soufre, et que la perte que ces sulfates éprouvent est plus grande que celle qui correspondrait à l'oxigène de leur acide, il faut nécessairement qu'il se volatilise en outre un baryte; puis on précipite l'excès 'de baryté contenu dans la liqueur par le sulfate d'ammoniaque, on, évapore et on calcine, ce qui donue, du sulfate de potasse.,et on voit d'après le résultat que la quantité de potasse- çontenue dans ce sel correspond à la quantité d'acide stiffuriqu.e contenu dans le sulfate de baryte , etc: (i) M. 'Vauquelin et M. Gay-Lussac ont émis l'opinion que les sulfures.alcalins sont.à base métallique il y a déjà quelques
années; et ils l'ont appuyée sur des raisonnernens si plausibles, qu'on pouvait les considérer comme équivalens à, des. preuves.
SUR LES SULFURES.
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autre corps qui fasse partie constituante de la base : l'expérience donne rigoureusement la proportion de ce corps, et il suffirait d'opérer la réduction en vases clos pour s'assurer, en recueillant les gaz , en les mesurant et en les analysant , que ce corps n'est autre que l'oxigène. Ces expériences auraient donc pu conduire à la découverte de la composition des terres. alcalines, ainsi que je l'ai dit en commençant. Quant. aux alcalis, on serait arrivé au même résultat en suivant une marche inverse, c'està-dire en cherchant combien une quantité déterminée de sulfure peut régénérer de sulfate, et comme il est assez difficile de se procurer du. sulfure pur, on aurait opéré-, soit sur un mélange de sulfure et de charbon, que l'on obtient aisément, soit sur une combinaison de sulfure alcalin avec un autre sulfure, combinaison que l'on prépare aussi très-facilement, ainsi que je le ferai voir plus bas, et l'on aurait dosé avec tout le soin possible soit le charbon mélangé, soit le sulfure combiné avec le sulfure alcalin.
Je vais présenter le détail des expériences qui ont servi de base à ce que je viens d'exposer; je passerai ensuite en revue différens sulfures métalliques, et je ferai connaître , en terminant, quelques combinaisons de sulfures qui \n'ont pas encore été observées. 20g- de sulfate de baryte artificiel calciné, sulfate de ayant été chauffés dans un creuset brasqué à la barYte' température de 1500, ont donné 14ge4.de sulfure : perte 5g6 0,28. Ce sulfure était blanc, nuancé de gris dans quelques parties, faiblement aggloméré, s'égrenant entre les doigts, grenu, à grains cristallins. Il se dissolvait completement