Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 241]

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U DÉPARTEMENT .DE LA LOZÈRE.

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inféPrès de Meyrueis, on retrouve, à la partie voit dans

rieure de la formation, le grès qui se des les environs de Mende ; mais il y forme couches plus épaisses ; il se fond insensiblement dans le calcaire, et on ne voit point les marnes par-dessus. je viens de citer, Dans la plupart des lieux que fréquemment les on retrouve plus ou moins l'inclinaison des Mende ; mêmes. coquilles qu'à moindre, jamais plus con-. couches y est souvent dernier endroit. sidérable que dans ce granite, sur On voit le calcaire reposant sur le le grès bigarré , auprès le micaschiste et sur privoit souvent le terrain de la Canourgue. On mitif dans le fond des vallées, ou dans les litsdes ruisseaux qui y coulent. Les plateaux calcaires reposent quelquefois élevées ; sur des mtontagnes schisteuses assez de mais il n'existe alors que la partie supérieure à la formation, dont les couches correspondent que la valcelles des plateaux voisins. C'est ainsi forment deux qui lée du Tarnon a des parois schiste micacé , l'étage étages : l'un présente le supérieur 'est calcaire. On trouve, dans le terrain calcaire , des filons de galène : tels sont ceux de Saint-Sauveur, de Gatuzières et d'Allenc ; les premiers coupent àla la-fois le micaschiste et le calcaire ; à Allène, dans lé en rognons galène est aussi disséminée calcaire. On voit aussi dans ce terrain de petits filons et des filons très-fréquens de chaux carbonatée cristalline. Le calcaire présente en plusieurs endroits des -

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grottes, que les filtrations garnissent de stalactites. Il en existe une près d'Hispagnac, et une autre beaucoun plus considérable sur les bords de la Dourbie, (l'ans le département de l'Aveyron. M. d'Aubuisson, dans son Traité de géognosie (tom. II, pag. 358), range ces calcaires parmi les calcaires jurassiques. En effet 'on trouve qu'ils ont les plus grands rapports avec la formation supérieure du calcaire du Jura, décrite par M. Charbant , sous le nom de formation oolithique. (Ann. des mines, tom. IV.) Lorsque les vallons où coulent le Lot, le Tarn et quelques autres rivières. atteignent une cerlaine largeur, on observe, contre les parois des.' vallées, des terrains d'alluvion , qui ont évidemment été produits par les eaux de ces rivières. Les tufs qui se trouvent près de Mende sont de ce genre ; ce sont des calcaires rougeâtres cariés, très-tenaces, et paraissant concrétionnés,. dans lesquels on n'aperçoit point de stratification. Ils fournissent une pierre à bâtir, solide, légère, et prenant très-bien le mortier ; c'est presque la seule employée clans le pays pour la construction des voûtes. (Les voûtes de la cathédrale. de Mende, celles des arches du pont de Milhaud, sur le Tarn, sont construites avec ces tufs.) On trouve près de Saint-Bauzille une alluvion, d'un autre genre c'est un poudingue à frag-mens calcaires et quelquefois siliceux, avec ci-ment calcaire; on en fait des meules.

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