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SUR LA. GÉOLOGIE DE SAULNOT.
mations supérieures ; que les minerais de fer en grains ont une structure pisolithique tout-à-fait
semblable à celle des minerais oolithiques en roche ; enfin que les calcaires supérieurs du terrain jurassique empâtent fréquemment des grains
de fer oxidé hydraté, il paraît naturel de conclure que les deux formations des minerais en roche et en grains ont eu lieu, à des époques très-rapprochées , dans des circonstances à-peuprès semblables et par suite de causes analogues,
et qu'en conséquence elles appartiennent à un seul et même terrain. Telles sont les considérations qui me portent à regarder comme formant le quatrième étage du calcaire jurassique, le dépôt des minerais de fer en grains de la FrancheComté, qui a été considéré jusqu'ici comme étant une formation tertiaire ou d'alluvion.
RECHERCHES Sur le nzouvenzent de l'eau, en ayant égard à la contraction qui a lieu au passage par divers orifices, et à la résistance qui retarde le mouvement le long des parois des vases ; PAR M. EYTELWEIN. Mémoires lus, le 8 novembre i8io et le 17 octobre 1811 , à l'Académie de Berlin , et imprimés dans le Recueil de cette Académie , années 1814 et 1815, P. 137 et 178; Traduit de l'allemand (4) par M. LEJEUNE DIRICHLET, en avril 1823.
( Premier Mémoire.) Ter-
Nous ne manquons pas de recherches générales faites sur le mouvement de l'eau d'après certaines suppositions ; nous manquons beaucoup plus d'expériences qui soient assez exactes et assez complètes pour qu'on puisse conclure par l'accord de l'expérience avec les résultats dé-
duits des principes reconnus, que dans ces recherches on n'a négligé aucune des circonstances nécessaires pour établir une formule généralement applicable. Dans les recherches qui .,suivent, on considérera un fluide le moins idéal possible , jouissant des propriétés de l'eau , qui ont le plus d'influence sur le mouvement de ce liquide. Nous aurons égard à l'adhérence des molécules de l'eau , tant entre elles qu'avec les parois du vase dans lequel le mouvemenra lieu, et, de plus, à la contraction qui se fait au pas(1) Ce mémoire a été indiqué par M. Lacroix au traducteur, qui suivait alors les cours de la faculté des sciences,
et la traduction a été faite sons les veux de M. Hachette. Tome XI, 6e. livr. 27