Annales des Mines (1826, série 1, volume 12) [Image 242]

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SUR LES ROUES

on est parvenu à les dispositions par lesquelles précises fournies mesurer les quantités d'action chutes et diverses par la roue sous différentes nécessaire de rapporouvertures .de vanne, il est digne de remarque

c'est

ter une circonstance l'eau la première fois, lâcher qu'ayant voulu, pour dont afin d'observer la manière dans le coursier, surpris de en fut tout s'y faisait l'écoulement, filets pavoir que, loin de sortir de la vanne en d'après le devait s'y attendre rallèles , comme on intérieud'évaser les parois soin qu'on avait pris contraire en res du coursier, l'eau s'élevait aucentimètres de très-mince de ro .à 12 une nappe hauteur verticale au-dessus' du fond :de ce coursier, abandonnant ainsi ses parois latérales. Après plié, avoir réfléchi quelques instans à ce singulier qu'il était nomène, je ne tardai pas à reconnaître dû uniquement à ce que les parois intérieures de forla caisse .étaient inclinées sur son fond, et angle très-aigu de part maient avec ce fond un et d'autre du pertuis, par lequel l'eau arrivait

la lame ,. et avec assez de Vitesse pour con traeter la forcer .à s'élever dans le coursier.. deux planEu l conséquence, je .fis préparer représentées. enfg h, g' h' chettes triangulaires, de avaient une, épaisseur (fig. et 2 ) , et qui de base : environ 17 centimètres 27 millimètres sur

vanne elles furent placées de chaque côté de la dont il a à garnir les angles intérieure, de façon été question, et à former comme le prolongement du coursier dans la caisse, quoiqu'ellesde fussent ce derplus écartées entre elles que les paroi% ou devint assez peu nier : l'effet cessa aussitôt, d'opérer avec la roue, sensible pour permettre comme et de considérer la lame d'eau qui y entre

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à-peu-près parallèle au fond du coursier; ce qui est indispensable pour éviter le choc contre les courbes. 18. En adoptant cette disposition., les 'circonstances de l'écoulement setrouvaient rapprochées de celles qui se rencontrent fréquemment dans la pratique, lorsque les parois du coursier sont prolongées au-delà du vannage, et forment ainsi un canal étroit dtu côté de la retenue; mais outre que cette disposition complique le phénomène de l'écoulement, en l'éloignant des hypothèses ordinaires de la théorie , elle offre encore l'inconvénient beaucoup plus grave; de faire perdre à l'eau une partie notable de la vitesse qu'elle eût acquise en donnant plus de largeur au canal d'entrée : car non - seulement lès parois de ce "canal font éprouver à l'eau qui y circule une, résistance d'autant plus grande, que sa section est moindre et sa longueur .plus considérable ; mais il se fait aussi une légère contraction à l'entrée de l'eau dans ce canal ,. lorsqu'il débouche dans un bassin dont la section horizontale est beaucoup plus forte; ce qui tend nécessairement à diminuer la vitesse à la sortie du pertuis. On eût évité en grande partie ces inconvéniens en diminuant la longueur du canal intérieur, et garnissant d'ailleurs 'tout l'angle ou le coin compris entre la paroi inclinée du vannage et. le fond du réservoir. Par exemple, on eût pu se contenter (fig. 5 et 6 ).de placer dans cet angle deux liteaux triangulaires fg h, g' h'; dont les faces verticales f g eussent répondu à l'arête supérieure du pertuis, comme on le voit représenté fig. 5.; Beur saillie g h dans l'intérieur eût ainsi été réduite à trou 5 centimètres. Il eût d'ailleurs été 50.