Annales des Mines (1826, série 1, volume 12) [Image 243]

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SUR LES ROUES -

convenable de mettre les 'extrémités g h' des jours du courliteaux dans le prolongement desportions sier, et de les terminer par des Quelquesarronessais dies, pour éviter la contraction. ont effectivement apfaits ultérieurement nous dispositions très-simples , on pris que, par ces le but proposé, l'eau atteignait avec avantage très-régulière, et sortant du réservoir en nappe droite parallèle profil une ligne présentant en 'donc il ne faudra au fond du coursier. Ainsi d'adopter ces dispositions dans jamais manquer la pratique, si Von tient à éviter les inconvéniens que présentent les vannes inclinées. peur 19.. Au surplus, ne pouvant disposer que était plapeu de temps du ruisseau où la roue- l'eau qui cée, parce qu'il n'était alimenté que par construction s'échappait accidentellement d'une supérieure, on dans la partie hydraulique faite remède prompt à se contenta d'avoir apporté un très-grave

un inconvénient. qui paraissait d'abord chercher des et sans s'arrêter pour le moment à la vanne moyens plus convenables de disposer expériences entreprit de suite les de retenue, on d'action nécessaires pour évaluer, les quantités recherobjet essentiel des fournies par la roue, ches qu'on avait en vue ; on remit d'ailleurs à une autre époque les expériences, qui pouvaient effets de servir à déterminer rigoureusement les la perte l'appareil dont on se servait, c'est-à-dire de vitesse qui en résulterait pour l'eau à l'endroit où elle agit sur la roue. la quantité d'ac20. On sait que pour estimer hydraulique, le moyen tion fournie par une roue faire élever un poids à le plus simple est de luificelle passant sur une

l'aide d'une corde ou

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'HYDRAULIQUES.

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poulie et s'enroulant, par son autre extrémité, sur l'arbre de la roue; cette quantité d'action a en effet pour valeur le produit du poids soulevé, augmenté des résistances passives, par la hauteur à laquelle il a été élevé dans l'unité de temps. L'élévation de la poulie au-dessus de la roue était d'environ 8 mètres; cette poulie elle-même

avait 9 centimètres de diamètre, et se trouvait placée à-peu-près verticalement au - dessus de l'arbre de la roue, sur lequel s'enroulait la ficelle,

qui avait 2 ou 5 millimètres de diamètre. Le

poids était reçu dans un petit sac de toile qu'on avait pesé préalablement.

La première chose faire était d'évaluer approximativement la résistance due à l'air et à la roideur de la ficelle ,- ainsi qu'au frottement 'des tourillons, pour les différentes vitesses dé la roue :

en conséquence, on boucha hermétiquement la vanne, et après avoir placé successivement différens poids dans le sac, on élevait celui-ci à la

plus grande hauteur possible, en enroulant la ficelle autour de l'arbre de la roue, de manière que le poids, en descendant, faisait tourner cette

roue dans le même sens que lorsqu'elle était mue simplement par On laissait ensuite

faire dix tours entiers à la roue avant de compter, afin qu'elle eût à-peu-près acquis un mouvement sous l'action du poids; le commencement et la fin de chaque tour étaient trèsexactement indiqués par une aiguille fixée au tourillon de l'arbre. Cela posé, on comptait à plusieurs reprises le temps employé par-la roue pour décrire exactement un certain nombre de tours, qui a été généralement de 20 ou 25. On s'est ainsi formé.