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SUR LES DiFFÉRENS F:TATS
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mais bien le silicium qui donne, au titéih.s dane. certains cas, ses caractères distinctifs à: l'acier, je ne crois pas que les motifs qu'il allègue soient suffisans pour l'admettre. L'acier-Clouet, formé par la cémentation Sans carbone, qu'il cite comme. exemple , et qui ne donne à l'analyse aucune trace de Carbone-, a été formé trop en petit pour être une preuve concluante ; d'ailleurs, l'alliage obtenu ne présentait que quelques caractères généraux de l'acier, et n'a point été soumis à un travail ultérieur. Tous les aciers fabriqués jusqu'à ce jour, en grand, contiennent du carbone, et je crois devoir les prendre tous, comme la fonte blanche, pour des composés ternaires. L'acier se rapproche donc beaucoup de cette espèce de fonte, et ce n'est, en effet, que d'elle qu'on le retire, lorsque c'est par de la fonte qu'on veut l'obtenir.
Il s'agit donc de voir (indic, est la différence entre
fônte blanche et l'acier. La réponse que l'on a faite jusqu'à présent que cette différence neparait provenir que de la proportion' de carbone ne paraît pas suffisante, si l'on remarque que la différence entre la dose de carboné de l'acier le plus riche en carbone et de la fonte blanche la moins carbonée est presque nulle. De plus, il n'est. Point probable que. ce soit justement l'acier le plus riche en carbone ou la:fontela plus pauvre que l'on puisse trouver qui aient été examinés. Il est peut-être possible de trouver de la fonte qui. contienne moins de carbone que l'acier.
Ces deux .corps présentent quelques analogies pàit certaines propriétés, telles que la fusi-
DU PER-,
bilité (l'acier très-carboné étant aussi fusible que .les fontes blanches pauvres en carbone); mais ils diffèrent essentiellement l'une de l'autre par la texture et la ductilité. Le résultat des analyses permet pasde trouver dans le manganèse ou _les métaux terreux. .la cause de la différence qui existe entre la fonte blanche et l'acier ; on peut encore moins supposer que cette différence dé.pend des autres métaux ;du soufre ou du phos-phore la présence des premiers n'étant qu'accidentelle, et celle des dernières substances étant toujours nuisible aux qualités de l'acier. Puisque tous les moyens chimiques de distinction sont épuisés, nous devons croire que la différence n'est que mécanique et ne consiste que dans un . autre arrangement des molécules.
Le zinc nous présente des phénomènes
'on peut l'obtenir si cassant qu'il
se
analogues;'
laisse pulvériser ; et des procédés convenables qui. n'influent en rien sur sa composition , mais seulement sur l'arrangement de ses molécules, lui donnent une grande ductilité. La différence dans la texture des corps, produite par l'influence d'une grande variation de température, sans qu'il y ait en meme temps.action chimique, n'est qu'un changement ,purement -mécanique dont on pourrait donner_ ,un grand nombre ..d'exemples. Bornons-nous à citer un -corps où .la différence. produite est permanente : l'acier lui-même et les fers .qui s'en rapprochent pos-. sèdent Cette propriété au plus haut ,degré. Le zinc nous. a .prouvé qu'une simple différence d'arrangement mécanique des molécules suffit .pour donner de la ductilité au métal. L'acier