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MINÉR AUX.
I 7 ')
Pour espérer ces heureux effets, il suffit de se rappeler que, des principales mines de la France, qui sont en exploitation dans vingutrois dépar-
temens , on extrait, par année commune en-
viron 14 millions de quintaux métriques ou hectolitres de houille ; sans parler de quelquies'autres départemens , dans lesquels oni commence à se livrer avec ardetir, , soit à l'explbitation, soit à la recherche des 'combustibles minéraiiX:,;'., ,cette "quantité de houille extraite de son prcipre
sol, la France, en 1824 ,;ajouta par
l'importation 4.615.665 quintaux métriques de houille étrangère, tandis que son exportation du même combustible ne fut que de 64.000 quintaux métriques (Voyez les Etats des Douanes, im-
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primés pour l'année 824.) Ainsi, la consommation de houille s'élève annuellement en France àpeu-près à 19 millions de quintaux métriques. Sur ce total, unefabrication constatée de 442.000
quintaux métriques de fer affiné à la houille, et traité au laminoir suivant les nouveaux procédés, consomme annuellement .i.o6o.800 quintaux métriques de ce combustible, sans compter ce qu'exigent les autres opérations des -nombreuses forges de la France, ou des autres ateliers métallurgiques, et notamment le service de plusieurs hauts-fourneaux qui sont déjà en activité pour la fusion du minerai de fer par le moyen du coke, tandis que d'autres s'élèvent dans plusieurs départemens. Par-tout, l'usage du précieux combustible se répand de plus en plus': en 1825, la ville de Paris consomma 748.073 quintaux mé-
triques de houille ; en 18o, la consommation
n'y avait pas excédé 513.797 quintaux métriques. Dans la ville de Lyon, il se consomme annuelle-