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DE M. MOHS.
SYSTÈME DE MINER,ALOGIE
nombre d'axes qu'elles contiennent. On y distingue quatre degrés. Le tableau suivant représente l'espèce et le nombre d'axes que chaque degré contient : Degrés. or
Axes de la 1. sorte.
4 ..... 3 . 4 ..... 3 . 4 ..... 0 .
2e4 ..... o . 3e..
.
4g..... .....
3' sorte.
2'. sorte.
..... o..... 0 .....
.
. . . . . . . . .
6 o
.
o
.
.
.
.
3
indéterminé. .
3
Des formes simples. Les formes simples se divisent , suivant le nombre de leurs axes principaux ; en formes à un axe et formes à plusieurs axes : les premières tirent leurs noms de la figure de leurs faces, les secondes du nombre de leurs faces.
Les formes simples à un axe, qu'on observe dans les minéraux, sont : ro. les rhomboïdes, dont les faces sont des rhombes; 2°. les pyramides, dont les faces sont des triangles. Les formes à plusieurs axes, observées jusqu'ici, sont : 10. le tétraèdre, terminé par quatre faces; 20. l'hexaèdre ou cube, terminé par six faces; 3". l'octaèdre solide à huit faces ; 4". le dodécaèdre à douze faces ; 5'. l'icositétraèdre vingt-quatre faces ; 61). le tétracontaoctaèdre à quarante-huit faces. M. Mohs passe ici en revue toutes ces formes ; il décrit les nombreuses variétés dont elles sont susceptibles , et donne quelques - uns de leurs rapports géométriques. Ce professeur fait connaître pour chacune la forme et le nombre des sections principales, l'espèce .et le nombre des
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axes principaux, ainsi que la forme de la projection horizontale. II donne, pour les rhomboèdres et les pyramides, l'expression des angles des faces aux arêtes culminantes et à celles de la base en fonction, di côté de la projection horizontale, qu'il
représente par l'unité, et de l'axe exprimé en lettre , ou si la projection horizontale n'est pas régulière, en fonction des diagonales de la hase et de l'axe. Pour les autres formes simples, il donne les mesures des angles plans aux différentes arêtes, et celles des inclinaisons des face-
communes à ces Mêmes arêtes. Liaison des formes's'imples entre elles. On remarque dans la nature que certaines formes cristallines sont-propres -à. Certains minéraux, tandis que d'autres formes leur sont totalement étrangères; que différentes formes cristallines appartiennent ainivariétés d'une même espèce ; enfin Épie; lorsque, dans une espèce ou clans un iiidivîchi, plusieurs formes simples :apparaissent en même temps, ces formes possèdent entre elles certains rapports, hors desquels elles sont exclues de ces espèces» ,L'histoire naturelle ne recherche point la cause de ces faits remarquables ; mais elle cherche à trouver:les rapports sous lesquels les formes sont prorpreS"à"Se ,montrer.-clans les individus d'une même espèee
La méthode dont elle se sert pour découvrir ces rapports s'appelle dérivation. Dériver une forme d'une autre, c'est montrer comment, d'après certaines -règle § générales, celle-là peutna t re
de celle-ci. ,?, Les procédés de dérivation Consistent-en constructions géométriques , qui ne sont point arbi-
//, 4e. livr. 1827.
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