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FABRICATION 364 De roo parties de fonte, on obtient ordinaire- ment 75 d'acier, dont les deux tiers au moins de
première qualité ( edelstahl), et le reste est le mittelkür. Une loupe de 400 liv. donne environ 518 liv. d'acier forgé: ainsi le déchet, dans l'étirage est de 582 liv. ou 20 + pour 100 par un bon travail.
La consommation pour ioo liv. d'acier est de + tonnes de charbon (i) ; trois ouvriers sont
constamment employés au foyer ou au marteau. Observations sur la manière dont l'acier est formé
par raffinage de la fonte. On a remarqué depuis long-temps que la fonte produite par certains minérais , principalement par le fer spathique et par quelques espèces de braunstein (fer oxidé hydraté, riche et manganésifère) , était éminemment propre à. la fabrication de l'acier de forge ; tandis que celle obtenue des autres minérais, même dans leur plus grand état de pureté , ne convient nullement à cet usage. L'analyse chimique a montré que les premiers contenaient toujours du manganèse, et on en a conclu que c'était la condition absolue de la formation de l'acier. Plus tard, on a recon-
nu que , bien que la fonte à acier contienne
plusieurs centièmes de manganèse, l'acier luimême en présente à peine des traces ; ce qui a été vérifié sur celui de Müsen. ) 1X1. Karsten indique 17 pieds cul). dn Rhin (e.`,425))
qui sont vraisemblablement l'éqùivalent de ce volume c'est du charbon de bois dur. (T. 4, p. 129 de la deuxième édition.)
DE L'ACIER DE FORGE.
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Le manganèse ne doit donc pas être considéré comme un des élémens de l'acier , mais bien comme une substance qui exerce une influence utile pendant et sur sa formation; car l'expérience apprend que la fonte dépourvue de
ce métal ne produit pas seule de bon acier. On a vu, par la description du procédé de fabrication employé dans le pays de Siegen , qu'une fois le foyer disposé convenablement, on ne travaille
plus dans le creuset, niais qu'on se borne à y faire fondre, peu à peu et en proportions déterminées, de la fonte sans remuer jamais les matières : on laisse donc ainsi s'opérer lentement et uniformément la décarburation de la fonte, jusqu'à un certain point où, comme le fait voir l'analyse des produits, le manganèse est passé tout entier dans les scories ; ce terme de décarbu-
ration est atteint dans la pratique lorsque la
fonte liquéfiée dans le creuset, après être restée pendant plus ou moins long- temps dans une grande fluidité, se coagule et forme une masse consistante, à une température où la fonte ordinaire serait complétement liquide. Si l'on n'emploie pas de la fonte blanche lamelleuse à la première charge, c'est que le métal devant se trouver fort éloigné de la tuyère, l'affinage en serait beaucoup plus retardé que celui d'une fonte truitée provenant de minérais qui contiennent peu de manganèse, et qui présente, dans sa cassure fibreuse, des taches grises ou une bande grise : le véritable motif de l'usage, pour les premières charges, de la fonte dite nebeneisen est donc l'économie du temps et du combustible , et elle résulte d'une moindre proportion de charbon et