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19f CARBONISATION sont dans le rapport des nombres 1;22 1,48. MM. les commissaires ont conclu de ces divers résultats que l'usage de la tourbe dans les grilles -était -plus économique que celui de la bouille ; ils ont aussi reconnu qu'on pouvait la blider .sans crainte d'aucune odeur ou fumée, dans l'appareil dont je me suis servi : ils ont aussi
conclu que remploi du charbon de tourbe
inodore était phis dispendieux que celui de la houille, mais seulement dans le rapport de au plus. Le procès-verbal N°. 2 renferine quatre séries d'expériences qui ont pour but de constater les avantages comparatifs du charbon de bois et de celui de tourbe dans les besoins domestiques.
Il est résulté de la première série que, pour amener au terme de l'ébullition 7 litres d'eau que contenait une bassine de cuivre étamée ex. posée successivemen Lsur un fourneau de cuisine à l'action du charbon de bois et de celui de tourbe dont le poids commun était de ok-,826, il a fallu,
dans le premier cas 431, et dans le second 32! seulement : on a reconnu dans la seconde série d'expériences qu'avec un poids égal de 0kh,765 de
charbon de tourbe et de charbon. de bois, on, avait évaporé avec le premier xilthi,2 d'eau en 2',421, au lieu de 1."'h,6 en 5131 avec le second; mais à volume égal de l'un et de -l'autre , hon est parvenu; en employant 5 litres de clukun d'eux,. à évaporer avec le charbon de bois 11,625 d'eau en trois heures, au lieu de 1.,770. en 21h50! avec le charbon 'dé tourbe. Les expériences de la troisième série .et toutes ceileSprécédentes, ont démontré qu'on pouvait
DE LÀ TOURBE.
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obtenir le terme de l'ébullition plus prompte-
ment avec le charbon de tourbe qu'avec le charbon de bois, et qu'en outre, à volumes égaUx la quantité d'eau évaporée serait plus grande avec le premier qu'avec le secend. MM. les commissaires- ont conclu que l'em-
ploi du charbon de tourbe serait plus économique que celui du charbon de bois, surtout si dans. le travail en grand on peut livrer
avec bénéfice dans le commerce les deux hectolitres de charbon de tourbe, du poids de 62kilh,
à raison de 3,75, au lieu de 41"-,5o que cotite le même volume de charbon de bois acheté en gros,, La 4°. série des expériences consignées dans le
même procès-verbal, a démontré, ro. que le même nombre de fers à repasser s'étaient chauffés en 7' avec le charbon de tourbe, au lieu de so'.avec celui de bois, l'un et l'autre étant ernployés il volume égal ; 20. qu'on peut avec le .premier continuer le repassage plus long-temps qu'avec le deuxième et qu'en outre cette opération qui se fait aussi facilement n'occasionne aucun détriment au linge. Ces résultats ont porte MM. les commissaires à conclure d'après les valeurs commerciales ci-dessus que'désignées pour chacun de ces combustibles, on devait préférer, pour le repassage du linge, le charbon de tourbe à celui de bois. Le procès-verbal NP. 3 constate qu'on a soudé
en 50' deux barreaux de fer de Ch,c6i d'é-
quarrissage, en employant i k. 375 de houille menue, tandis que la même opération a exigé 12 kil, de charbon de tourbe dans l'espace de 58'; il y a eu dans le premier soudage un dé-N