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CARBONISATION
chet de i LI sur 40',75 de fer employé, au lieu de ok.,75 sur un poids total de 51 kil. de fer. Le mê me procès-verbal fait voir qu'on a soudé
et corroyé deux limes d'acier d'Allemagne plus facilement et plus également avec le charbon de tourbe qu'avec la houille. Les commissaires ont conclu de ces diverses expériences que l'emploi du charbon de tourbe, dans le travail du fer et de l'acier, est préférable à celui de la houille, puisqu'en admettant que pour obtenir la même célérité dans le soudage du fer, il fallût en consommer de plus en poids , on pourrait néanmoins élever le prix des deux hectolitres de charbon de tourbe jusqu'à 4",25, au lieu de 3',75 que suppose une consommation égale de part et d'autre, d'après la valeur actuelle de la houille.
Les expériences du procès -verbal N°. 4 confirment l'exactitude des résultats consignés dans celui N°. 2, et les commissaires en ont conclu que, pour toutes les distillations en grand, l'usage du charbon de tourbe était plus économique que celui du charbon de bois , la consommation de ces deux combustibles étant dans le rapport
DE LA. TOURBE:
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que le charbon de bois avec lequel on exécute un même nombre d'essais, et dont la consommation en volume, comparée à celle du charbon
de tourbe, est comme 1,5187 :
- 2°. que la
fusion des matières d'or et d'argent ,(lui s'opère
en un temps égal avec l'un et l'autre de ces
combustibles dans un fourneau à air, emploie environ I de moins en volume du charbon de tourbe que de celui de bois.. Les commissaires pensent qu'on ne doit pas balancer à consommer de la tourbe carbonisée dans les fourneaux d'essai ou de fusion ; mais qu'a cause de la grande quantité de cendres que fournit la combustion de cette matière, et qui peuvent être nuisibles aux opérations délicates de l'affineur et des orfèvres, il conviendrait que les grilles de chaque fourneau pussent présenter des ouvertures plus grandes, pour faciliter le passage des cendres qu'on devrait d'ailleurs recueillir soigneusement dans un réservoir inférieur. Le procès verbal No. 6 fait voir,. /o. que la liqueur de tourbe filtrée et traitée ou à froid ou à chaud, donne à la laine, et plus vivement
des deux nombres 9 et 7; ils ont néanmoins remarqué que la combustion du premier exigeant un courant d'air plus actif que celle du second, il devenait indispensable que les barreaux de la grille fussent espacés de om.,o27 au moins les
encore à la soie, une couleur feuille-morte, d'autant plus précieuse qu'on ne pourrait l'ob-
procès - verbal N°. 5 renferme les détails : que dans un fourneau de coupelle , le char-
simple, prennent une couleur d'un jaune veratre qut devient beaucoup plus intense si l'on se sert d'un alunage composé et dans lequel entre le vitriol de Phaltzbourg ; 30. qu'en substituant à ce dernier un mélange d'une partie de sulfate de fer et de deux parties de sulfate
uns des autres, ce qui n'avait pas lieu dans le fourneau dont on s'est servi. Il suit des deux séries d'expériences, dont le
bon de tourbe produit une chaleur plus vive
tenir qu'avec des agens plus composés ; 20. que la laine et la soie étant préparées par un alunage