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DES TERRAMS. APERÇU GÉOGNOSTIQUE 446 des dimensions bOrnée dans les deux sens ho.; rizontaux, soit au contraire avec une longueu
très-considérable, ce qui leur .donne, dans ce derner cas ,splusieu es des caractères des filons;
mais ils manifestent souvent alors quelques autres caractères d'après lesquels on peut sup-
poser qu'ils ont été dans un état de liquidité ignée. La vake constitue aussi de nombreux filons, quelquefois associés avec des filons métalliques. -Dans plusieurs volcans actuellement brûlans, le basalte parait constituer la base de la ,montagné, et il se présente a'fi:dessous dé tous les pro-
duits volcaniqnés ; mais dans quelques côntrées de volcans étéints, les terrains basaltiques' semblen t liés intimement aux coulées volcaniques les plus évidentes. Les tèrrains triichytiques sont formés principalement de trachyte et de domite, renfermant dés bancs subordonnés de rétinite, d'obsidiennes '
d'eurite porphyroïde, de pétrosilex feuilleté,
de ponce et de scorie feldspathique ; ils passent au graustein de Werner, â Pargilolite et à Pargilophyre. Le tont forme ordinairement des montagnes rarement des sommets esarrondies' Ciu
carpés Les .cinies voisines l'une de l'autre ne présentent pas, en géhéral, de rapports entre
elles, et on.n'y obserfé pas de.Couches. On n'a pas encor-epii observe ce qui existe au-dessous des tért'Uins trachytiques : souvent en contact avec les basaltes, ce n'est-que dans un très-petit nombre de localités qu'on est par-venu à reconnaître que ceux-ci leur étaient superposés. Ils .semblent cépe.ndane,- `dans beaucoup de contrées; 'en ce;finexicin intime avec .les ter-
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vains basaltiques, et même avec les terrains de
Volcans incontestables. Ils constituent, en Amé-7 srique , la masse principale de presque toutes les montagnes volcaniques. On trouve aussi des
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couches analogues à celles des terrains trachytiques, dans les produits de plusieurs volcans,
aujourd'hui brûlans. Ces motifs et quelques autres ont porté un grand nombre de minéralogistes à regarder les terrains trachytiques comme de formation volcanique ; mais on ne croit pas qu'ils aient coulé comme les laves, et comme on le pense pour certains basaltes ; on ignore absolument par quel mode d'action les
volcans ont pu les produire ou. les modifier. Cependant, des terrains tout-à-fait semblables se retrouvent aussi dans des localités et dans des circonstances, et paraissent se rapporter à des époques de formation, où jamais l'action des volcans n'a été soupçonnée : Saussure a reconnu,
à Valorsine , une roche porphyrique entièrement semblable à celle qui forme la montagne du Puy-de-Dôme; les eurites porphyroïdes des Monts-Euganéens sont, au moins en partie, toutâ-fait analogues à ceux qui forment des bancs subordonnés dans le gneiss de Freyberg en. Saxe; M. Esmarck indique des gîtes de minerais
métalliques dans le terrain trachytique de la Hongrie; M. de Humboldt en indique dans les. terrains semblables du Mexique. Peut-on donc penser qu'il ait existé des volcans antérieurs aux grands phénomènes aqueux qui ont rempli les filons, et contemporains des formations cristallines les plus anciennes ? On se rappelle d'ailleurs les rapprochemens que nous avons faits entre certains terrains syénitiques et porphyriques, et les terrains de basaltes ; on se rappelle