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PLATEAt CENTRAL DE LA FRANCE.
terrains secondaires, tandis que ces terrains forment des bandes presque non interrompues sur
la lisière de tout le plateau. Ces formations comme je l'ai déjà indiqué, se retrouvent en outre dans quelques dépressions du terrain granitique
qui appartiennent à la partie que je regarde
comme la plus ancienne de tout le massif. 11 est donc naturel de penser que ces deux vallées, dont la largeur excède quelquefois huit ou dix lieues, comme à Feins et à Thiers, sont postérieures à ces terrains ; d'un autre côté, les roches qui forment les chaînes de Tarare et du Forez présentant une double pente, on es,t autorisé à admettre que l'ouverture de ces vallées est une conséquence de la formation de ces chaînes, produites peutêtre à-la-fois par un soulèvement et un abaissement de la masse du terrain. J'ai annoncé qu'il n'existait pas de terrains se condaires dans ces vallées ; cependant il s'y rencontre quelques petits bassins houillers, notamment celui de Brassac dans la Haute-Loire; mais, en étudiant la configuration du pays, on recon-
naît bientôt que l'on rencontre _épars çà et là un assez grand nombre de ces petits bassins ;
la plupart, entourés de tous côtés par du granite, ont été déposés, pour ainsi dire, dans les cavités que présentait le terrain ancien : on peut alors regarder tes houillères de Brassac comme dans
une cavité qui , postérieurement, a fait partie de la vallée de l'Allier. Cette supposition paraît d'autant plus probable que l'on rencontre trèsprès de cette vallée, quoique entourée de tous Côtés par du granite, plusieurs bassins houillers, comme ceux de Fins et de Commentry , et que si la vallée avait acquis un peu plus de largeur en
TERRAINS ANCIENS.
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ces points, ces bassins y auraient de même été compris.
Quelle que soit, au reste , l'opinion que l'on adopte sur la formation de ces chaînes et de ces vallées, on ne peut assimiler le massif qui nous occupe ni avec la chaîne des Pyrénées ni avec celle des Alpes. La forme de ces montagnes. la nature des roches qui les composent, sont trèsdifférentes ; mais la nature et la disposition des terrains secondaires qui les recouvrent présentent des différences encore plus remarquables. Ainsi, dans les Alpes, le terrain de craie a des caractèresde solidité qui ne lui sont pas habituels; il se trouve en outre, comme M. Brongniart l'a démontré, à des hauteurs que les terrains secondaires, même les plus anciens, sont bien loin d'atteindre. Le lias se présente dans des circonstances semblables, ainsi qu'il résulte des faits nouvellement recueillis par M. Elle de Beaumont. D'après des observations récentes que j'ai faites dans
les Pyrénées, il est probable qu'un terrain de
craie analogue à celui des Alpes recouvre également quelques-unes des sommités les plus élevées de cette chaîne notamment le Mont-Perdu, célèbre par les explorations aussi savantes que poétiques de M. Ramond. Pour donner une idée générale de ce terrain, nous indiquerons une coupe prise à la montagne de Tarare , une de la chaîne du Forez, de Bon à Thiers, et quelques détails sur le reste du massif. ft.
4 chaîne qui sépare la vallée de la Saône Chaîne de
de celle de la Loire, et que l'on peut désigner par groupe de Tarare, présente une composi-
tion assez constante dans toute sa partie élevée,
qui commence près de Charolles. Le granite
Tarare.