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SUR LA RÉSISTANCE DE L'AIR
duite fut percée de trous, et que ce ne fut qu'à 183 Mètres de la machine qu'un léger courant d'air se fit sentir (i). Ainsi, toute la force d'une grande roue hydraulique, à chute supérieure, n'aurait pu porter l'air qu'a 183 mètres , et dans une conduite de o'u,3o5 dé diamètre. D'un autre côté, nos deux grands Traités sur l'exploitation des mines font mention de ventilateurs qui ont agi avec pleine efficacité , et pendant
désarmées entières, mille mètres, qui ont éteint de fortes lumières Aotize cents mètres, et qui ont même envoyé de l'air à deux mille mètres (2). filiMeLehot, Désormes et Clément, frappés de ce
que' le fait rapporté par M. Baader avait d'extraordinaire, et avant de le contredire formellement, ont fait quelques observations sur une conduite en fonte de 44.7m,5o de long et de orn,25 de diamètre: avec un simple soufflet -d'appartement adapté à une extrémité, ils ont produit un
souffle très-sensible à l'autre-; et , à l'aide d'un petit ventilateur à la Desaguilliers , ils ont imprimé à l'air sortant au bout de cette conduite uue vitesse qu'ils estiment à 4 mètres par seconde (3). ters'ehoses étaient dans cet état lorsqu'en 1819 M. Girard , à l'aide d'un des gazomètres qui Servent l'éclairage de Paris; fit une belle suite
d'expériences, d'où il conclut quelques lois du motilvement des fluides élastiques dans les conduites, et dont on peut déduire des Conséquences (1) journal des Mines, t. 26, p. 113. (2.) Traite, sur le travail des Mines , pour l'École de FrCyberg (Bericht 'tom Bergbau), traduit par Monet p. s59.Delius, Art des. Mines, tonie 1 p, Si 2. (3). Journal des Mines t. 29.
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
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positives sur la résistance que ces conduites opposent au mouvement (i) : mais ces expériences n'ont pas été assez variées, elles n'ont pas été faites sur des vitesses aussi grandes que celles en usage dans les souffleries des usines, et les conduites n'étaient pas pourvues de buses ou ajutages. J'ai cru pouvoir suppléer, au moins en partie , à ce qui manquait et je rai entrepris. 4. J'expose succinctement le plan que j'ai suivi. Plan des La résistance qu'éprouve un fluide qui se meut c.Périences dans une conduite est en général d'autant plus grande que la conduite est plus longue, que son diamètre est plus petit, et que le fluide s'y meut plus vite. J'avais d'abord à bien établir le rapport de la résistance à cette longueur, à ce diamètre, à cette vitesse : il me fallait en conséquence faire varier, et de diverses manières, chacune de ces trois quantités, les deux autres restant les mêmes. Je dirai, auparavant, que l'air était fourni par une trompe de la force de celles qu'on emploierait pour activer un feu de grosse forge ( affinerie ); que la conduite était composée de tuyaux de ter-blanc ayant on', o de diamètre; que lorsque sur une conduite on place deux manomètres, l'un au commencement et l'autre vers l'extrémité, la différence entre leurs indications donne laperte de force opérée par la résistance ou la résistance elle-même.
lien ne nous était aussi facile que de faire
varier la longueur de la conduite : celle que nous
avions à établir devait être , pour le moment, de 587 mètres. On la plaçait par portions (l'en0) .Annales de Chimie et de Physique, t. XVI.