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SUR LA_ RÉSISTANCE DE L'AIR
DANS DES TUYAUX DE CONDUITE.
Quelle peut en être la cause? Ne serait-ce que l'effet d'un accident, ou vice de construction particulier à notre conduite , et qui aurait échappé
est moins dense , la masse, occupant plus de volume, passeraplus vite. Ainsi, les vitesses, ne variant que de toc) à 95, ne peuvent rendre raison de différences beaucoup plus considérables. De
à notre examen ? Cependant nous avons bien long-temps observé la conduite; nous étions bien des observateurs et bien des personnes intéressées à y découvrir les défauts qu'elle pouvait présenter, et nons n'y en avons remarqué aucun. Ife diamètre eût-il été un peu plus grand
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plus, et sur-tout, l'accroissement de vitesse est graduel depuis le commencement jusqu'à l'extrémité de la conduite, et nous avons remarqué que l'anomalie était la plus grande vers le
dans cette partie ? Je ne conçois pas comment il
elle ne saurait en conséquence provenir de la différence de densité ou de vitesse de l'air dans
cations.
pratique : alors la ligne, passant par l'extrémité
en eût été ainsi , d'après la manière dont les tuyaux ont été faits, (et comment cet excès de grandeur eût écappéà nos nombreuses vérifiSerait-ce la légère différence qu'il y a dans la densité, et, par suite, dans la vitesse de l'air aux différentes parties de la conduite? Les considérations suivantes ne permettent pas de l'admettre: Les hauteurs manométriques vont .en dé'Croissant depuis l'origine de la conduite jusqu'à son extrémité; les densités de l'air y sont proportionnelles à ces hauteurs, augmentées de la
hauteur du baromètre dans l'atmosphère am-
biante; et comme cette dernière hauteur est toujours beaucoup plus considérable que celles du manomètre, le décroissement sera faible : par exemple, dans les cinq séries des résistances rapportées ci-dessus, la densité étant représentée par i000 à l'origine de la conduite, elle le sera encore par 968, 952, 946, 959 et 974 à l'extrémité. Les vitesses croîtront dans le même rapport que les densités décroissent, puisque , dans deux tranches d'égale épaisseur, prises en différentes parties de la conduite, il doit passer une même niasse d'air dans le même temps ; si l'air
les différentes parties de la conduite. Au reste, quelle qu'en soit la cause, sans erreur
notable, on peut en faire abstraction dans la
des ordonnées, serait une ligne droite, et elle joindrait l'axe des abscisses à son origine; en con-
séquence, les ordonnées, c'est-à-dire les résistances, seraient exactement proportionnelles aux abscisses ou longueurs. 34. Passons à la considération des vitesses, et établissons d'abord le mode de leur détermination.. Portons-nous à l'extrémité de la conduite, que nous supposerons garnie d'une buse. Le manomètre, placé immédiatement avant l'orifice, fera
connaître la force élastique de l'air dans cette partie, et par conséquent la force ou pression
qui produit la vitesse de sortie. D'après la dynamique des fluides en général, cette vitesse sera due à la hauteur d'une colonne du fluide sortant,
laquelle aurait un poids égal à celui de la colonne manométrique; cette hauteur sera donc celle de cette dernière colonne, multipliée par le rapport de la densité du mercure à celle du fluide sortant : elle sera cp h, si rapport.
représente ce
Expression: de la viLesse.