Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 146]

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POUR Actr.k.

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p1i,MATION DE LA FONTE

rar»see;miraenapêcher de traverser les

charbonSnetkid'êtreenleve en poussière par le vent des)boufflets, il n'en résulte aucun inconvéniezibIorsque le minerai ne retient pas forte-

mentaketdout il est imbibe.

b) Influence des dimensions_ intérieures du foitrneau. Un ouvrage resserré ou élargi ( entre

certaines limites ) ne parait pas influer sensibleAment sur la nature des fontes produites ; d'abord,

remarqué qu'au sixième mois de fondage on obtenait comme au second, une fonte aussi remplissant les mêmes conditions;

parfaite

,ideptus, on a fait varier les dimensions de Fou'-'irrage sans éprouver aucun changement bien .zeOtable dans les produits : ainsi, un ouvrage de pieds de hauteur a été réduit à 4 pieds; les !étalages, inclinés de 4o à 450, ont reçu une pente de 5o° ; la fonte fut toujours complétement lamelleuse lorsqu'on employa des minerais riches en manganèse; cependant lorsque, par suite du _fondage, l'ouvrage se fut élargi de 8 pouces dans

sens de la direction de la tuyère, il ne fut

plus possible d'obtenir des rnasseaux lamelleux

-qu'avec des charges de 5 ou 5+ mesures de mine-

que l'on chargeait au commencement, quoique, d'ailleurs, la redueduction fût parfaite et la marche du fourneau bien bonne. Ainsi; l'élargissement de l'ouvrage, ayant seulement obligé à diminuer la charge en minerai sans:rendre plus difficile la formation de la fonte lamelleuse, n'a pas d'influence absolue sur cette production. Cependant, il y a un point mi cet élargissement produit un tel refroidissement, que la production de la fonte lamel-

rai, au lieu de 6 ou 6

-

leuse ne peut .plus avoir lieu ; car il faut toujours

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que le point de fusion ne soit pas descendu n'Op:.

bas : dans ce cas, il pourrait passer devantAa. tuyère des morceaux de minerai à demerfonu,, qui achèveraient de se dissoudre dans lecretiser, et y rendraient la fonte très-blanche,- greetWet. même impure, en la refroidissant beaucoup: (c) influence des charges en minéral*. Nous avons déjà vu qu'une faible charge en minerai donnait souvent de la fonte grise à acier, et quren augmentant cette charge on obtenait, -principalement avec des mélanges contenanubtaucoup. de manganèse, de la fonte blanche criSialline ; et> fin, que de certaines proportions dans les charge, relativement atPcharbon, prordnisaientAesAroptés rubanées, quelquefois des fontes blanches9com,pactes. L'influence des charges sur la natüredes fontes produites est donc très-grande

pouvait manquer d'être ainsi, puisqdelle4eerminent la température de l'intérieur de-Soffitepeaux : or, comme nous l'avons dit ,qétat de chaleur de l'ouvrage doit être regardé comme la principale cause de la formation des dieerses sortes de fonte à acier ; et, sous ce rapport telle charge qui, dans un fourneau très-échauffé donnerait de la fonte lamelleuse produira de la fonte blanche- impure ( crue) lorsque ce fourneau se trouvera dans un état de refroidissement

on a remarqué que, dans le cas d'un fourneau qui se refroidit, il suffit d'un quart de mesure de minérai, en plus ou en moins, pour influer sur la production de la fonte lamelleuse. La production de la fonte rubanée est sou-. mise aux mêmes influence, et les variations dans les charges déterminent la formation d'une