Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 166]

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cristallines, et qui renferment le plus souvent

des substances cristallisées ou stalacti formes. Après avoir fait connaître l'allure générale de la masse métallifère de Rancié , nous allons considérer quelques irrégularités qui se sont présentées dans la structure et qui méritent d'être remarquées. Les plus saillantes sont deux branches au mur, qui ont été l'objet de deux anciennes exploitations; toutes deux partent du mur de la masse principale , et se dirigent du sud-est au nordouest, en faisant avec elle et avec les couches du terrain un angle de 3o° : la seule que l'on puisse étudier est celle qui a été exploitée à la mine de Bellagre.

La puissance de cette branche varie de 4 à mètres. Son inclinaison, qui se rapproche rarement de la verticale, diminue quelquefois jusqu'à n'être plus que de 3o à 400 avec l'horizon. En général, ses parois offrent les mêmes circonstances que celles de la masse principale ; seulement on y observe des parties fort étendues, où le toit est bien plane ainsi que le mur, et où il existe une salbande à chaque paroi. Quant à la jonction de cette branche avec la masse principale, on ne peut guère l'observer, à cause des éboulemens des anciens travaux. Il arrive très fréquemment, soit au mur, soit au toit, que des rognons de minerai se détachent de la masse principale et s'enfoncent dans la roche des parois; on peut en observer plusieurs au fond de la mine du Bellagre , qui sont presque entièrement séparés de la masse principale. Mais le plus remarquable de tous, se trouve près de l'entrée de l'ancienne mine du Poutz ; il descend

DE RANCI.

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verticalement sur une profondeur de plus de 5o mètres , après s'être détaché du mur de la masse ; en sorte que le vide qu'a laissé son exploitation forme un véritable puits. Enfin, sur une bien moindre échelle, on ob-

serve très fréquemment de petits rognons de

minérai, soit fer spathique, soit fer hydraté, disséminés dans la roche des parois et souvent séparés des masses, auxquelles ils tiennent quelquefois par des veinules. 5. En résumé, les principales circonstances remarquables que présente le gîte métallifère de Rancie sont les suivantes : 10. Le minerai est, en général , séparé de la roche du mur par une salbande d'argile ferrugi-

neuse, quoique souvent il y ait passage de la

roche au minérai-, ainsi que cela a presque toujours lieu au toit ; 2°. La roche des parois s'entrelace souvent de l'une à l'autre avec le minerai, et la masse est divisée, suivant sa longueur, par des veines calcaires parallèles aux couches du terrain 3°. Le gîte métallifère se termine brusquement dans le sens de sa longueur; 4.. Il renferme fréquemment des rognons de calcaire cristallin et des géodes ou cavités cristallines; 5. La roche des parois renferme des rognons

de minerai; en outre, elle est souvent pénétrée de minerai, surtout celle du toit 60. Enfin, le gîte métallifère a diverses ramifications, qui coupent les couches du terrain, et dont la structure est assez analogue à celle du massif principal.

D'après ce qui vient d'être exposé', ce gl te