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EXTRAITS.
CHIMIE. 3o8 destinés à recevoir le liquide hygrométrique quand
le tube ne se trouve pas dans une position parfaitement horizontale. C'est l'acide sulfurique ordinaire qui sert de substance hygrométrique. On introduit dans le tube une quantité d'amiante suffisante pour en
garnir les parois, et on l'humecte en y laissant
tomber 5o gouttes d'acide ; il est facile de mouil-
ler l'amiante uniformément dans toute la longueur du tube par des inclinaisons convenables. Le tube ainsi préparé et assujetti aux deux bouts est posé sur une balance qui indique les milligrammes. L'écoulement de l'eau doit être réglé d'une certaine manière : s'il s'effectuait trop vite, on pourrait craindre qu'une partie de la vapeur n'échappât à l'action de l'acide sulfurique; si au contraire il
avait lieu trop lentement, on perdrait du temps inutilement; ou bien l'on agirait sur l'air dans un
intervalle pendant lequel il pourrait survenir quel-
que variation dans la constitution de l'atmosphère.
On peut se servir du même appareil pour doser l'acide carbonique, en se servant d'un tube plus long. Ce tube doit avoir 3 pieds. On le rem-. plit dans les deux premiers tiers de sa longueur d'hydrate de chaux, et on dispose le reste pour. servir de tube hygrométrique , en y mettant de l'amiante humectée d'acide sulfurique ; on sépare
l'amiante humectée de la chaux par quelques fragmens de verre ou de porcelaine. C'est par l'augmentation de poids du tube, lorsqu'on y a fait passer un volume d'air mesuré, que l'on détermine la proportion d'acide carbonique contenu dans cet air.
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15. Sur le CHLORURE D'IODE et son application à
la préparation de l'ACIDE IODIQUE pur; par M. S. Liebig. (Mag. de Pharm. de Geiger, 1831, p. 26.) On considère généralement la, di ssol ution.d'iode
saturée de chlore, comme un mélange d'acide hy-
drochlorique et d'acide iodique et on admet, d'après les expériences de M. Gay-Lussac , que l'acide iodique renferme 5 at. d'oxigène; mais les essais que j'ai faits prouvent que si l'acide iodique
contient 5 at. d'oxigène , le chlorure saturé contient moins de 5 at. de chlore ; car quand on le sature par un carbonate alcalin, outre le chlo-
rure et l'iodate qui se produisent, il se dépose toujours de l'iode. On doit donc considérer la dissolution comme un mélange d'acide hydrochlorique , d'acide, iodique et d'iode, ou bien d'a-
cide hydrochlorique et d'un oxide de l'iode encore inconnu, qui se décompose par l'action des alcalis en iode et en acide iodique. Le bi-iodate de potasse est soluble dans 75 parties d'eau froide. Il peut se combiner avec le chlo-
rure de potassium ; mais ce composé est détruit par l'eau bouillante. Le tri-iodate est soluble dans 25 parties d'eau froide. Pour préparer l'iodate de soude sans perdre d'iode , on verse dans la dissolution chlorurée
d'iode une certaine quantité de carbonate de soude; puis, quand elle devient fortement colo-
rée, on y fait passer un courant de chlore, et ainsi alternativement jusqu'à saturation complète. On sépare l'iodate du chlorure de sodium en versant de l'alcool dans la liqueur rapprochée. On obtient l'acide iodique en cristaux très-ré-