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CHIMIE.
comporte avec le chlore prouve qu'il n'en est pas ainsi. En effet, si l'on fait passer sur le mercure et dans une éprouvette graduée un volume donné
du gaz produit par la distillation de la matière pulvérulente blanche, et qu'on y introduise une ou deux fois autant de chlore, on voit peu à peu remonter le mercure jusqu'au premier niveau, sans qu'il le dépasse : il n'y a donc pas diminution
de volume; tandis que si l'on introduit dans le mélange une certaine quantité d'hydrogène bicarboné , ce gaz est aussitôt condensé. Quoique le chlore ne fasse éprouver aucune diminution de vol urne à l'hydrogène sesqui-carboné, il le décompose néanmoins en le transformant en hydrogène proto-carboné et en un liquide incolore
qui se dépose en gouttelettes sur les parois de l'éprouvette, et qui parait être du perchlorure de carbone. L'hydrogène sesqui-carboné obtenu à une tem-
pérature basse, a la propriété de se dilater en doublant exactement de volume, sans subir aucune altération dans sa composition lorsqu'an le soumet à l'action d'une chaleur rouge. Il renferme alors un volume d'hydrogène égal au sien, tandis qu'avant d'avoir été chauffé il en renferme un volume double. Le gaz hydrogène sesqui-carboné doit avoir pour densité 0,7705 à l'état condensé, et 0,38525 lorsqu'il est dilaté. 18. Sur la PARAFFINE et rEUPIONE. (An. de Pog. ,
t- 24, p. 173.) M. le docteur Reichenbach , de Blansko, dans la Moravie, a décrit, dans le Journal de Schweigger
EXTRAITS.
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(vol- 59 I), 436; v. 61, p. 273; et v. 62, p. ing), deux produits qu'il a découverts par la distillation sèche des corps organiques, et qui se distinguent par leurs propriétés de toutes les substances connues jusqu'ici.
La paraffine, corps de la série des stéaroptes , est, à une température ordinaire, dure, cristalline d'un blanc pur, sans odeur et sans saveur, tendre, ayant à peu près le toucher de la cétine, ductile sans cependant se réunir facilement, recevant par sa raclure un éclat gras, ne conduisant pas l'électricité, et ne présentant aucune diminution de poids sensible après avoir été exposée à
l'air libre même pendant des mois; elle fond à 430 - c. en un liquide incolore, transparent, oléa-
gineux, entre en ébullition à une température plus élevée, et s'évapore ensuite sous la forme de
vapeurs blanches, ne s'altère pas par la distillation, ne laisse point de résidu, et prend seulement une couleur brune dans le cas où elle serait réunie à d'autres substances organiques. Exposée à la flamme d'une bougie, elle fond sans brûler; si on la chauffe dans une cuiller de platine jusqu'à commencement d'évaporation, elle s'enflamme à une chandelle, et. brûle avec une flamme blanche, pure, sans suie ni résidu. Une mèche qui en est imbibée brûle sans odeur comme une bougie; du
papier non collé qu'on en frotte n'en reste pas imbibé; à une température ordinaire, elle ne fait pas tache comme la graisse; sa densité est 0,870. Sous le rapport chimique, la paraffine se dis-
tingue par une indifférence remarquable ; de là aussi son nom (de paritrn affinis). Sont entièrement sans effet sur elle : le chlore dissous dans l'eau ou gazeux ; les acides sulfurique, hydrochlo-