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SUR LE GISEMENT
grains de l'Aubois, et ce calcaire d'eau douce des environs de Cosne se lie immédiatement à celui du Gâtinais, et par conséquent à celui du bassin de Paris. Sur la rive droite de la Loire, au-dessus de Nevers , entre cette ville et l'usine d'Imphy, on trouve un terrain qui offre la plus grande ressemblance
avec le terrain de meulière proprement dit des environs de Paris, et qui présente, comme lui,
des argiles sableuses et des sables avec du quartz silex tout-à-fait semblable à celui des meulières: or, ce terrain est évidemment de la même époque que celui de la vallée de l'Aubois, auquel , du reste, il peut être rattaché immédiatement ; il offre donc une nouvelle induction pour rapporter ce dernier terrain aux meulières et au grès marin du bassin de Paris ; car, à cette distance du centre du bassin, ces deux terrains sont liés de manière
est extrêmement difficile et même impossible de les séparer l'un de l'autre.
Les terrains à minerais de fer du Berry font donc partie du grand plateau d'eau douce que l'on peut suivre depuis- les falaises de la Manche jusqu'à la Loire, et de là jusque dans les hautes vallées de l'Auvergne; ce plateau devait être anciennement horizontal; mais aujourd'hui la partie, qui est au nord de la Loire, a une inclinaison générale vers le sud, et, à partir de la Loire, la partie qui est au sud va en se relevant en sens contraire, de manière que les terrains deau douce de la Limagne atteignent, en certains lare hauteur de Soo mètres au-dessus du niveau points'de la
mer. J'ai déjà dit que c'était à l'époque du soulèvement de la partie orientale de la chaîne des Alpes, qui a imprimé des mouvemens considéra7
DES MINERAIS DE FER.
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bles au sol de la France, que ce plateau avait été redressé dans deux directions opposées, à partir de
la partie de la vallée de la Luire comprise entre Briare et Angers; et c'est à cette dislocation qu'est dû le coude que fait la Loire au-dessous de Gien, puisqu'elle suit la dépression formée par l'intersection des deux parties des plateaux..
Je ne sache pas que jusqu'à présent on ait trouvé, dans les minerais de fer du Berry, des débris d'animaux diluviens ; il ne serait cependant pas éton-
nant qu'on en trouvât en certains points, car ces minerais ont été très-probablement remaniés par des .courans diluviens, comme le prouve le terrain diluvien que l'on trouve dans la vallée de l'Aubois , et qui a été vraisemblablement déposé par des courans descendant de la Limagne.-
Exploitation. L'exploitation des minerais de fer en grains sç fait dans la vallée de l'Aubois d'une manière trèssimple, parce qu'ils se trouvent en général à uné profondeur peu considérable; lorsqu'ils ne sont recouverts que par une faible épaisseur d'argile, l'exploitation se fait à ciel ouvert ; lorsqu'ils se
trouvent à une profondeur plus considérable,
l'exploitation se fait par de petits puits. quand ils ne Dans le premier cas, sont recouverts que par une faible épaisseur d'argile et de terre végétale, avant de commencer l'excavation, on fait un puits pour reconnaître l'épaisseur
et la richesse du minerai. Quand on a reconnu le gîte,- on déblaie d'abord la terre végétale et l'argile stérile, puis on commence à enlever le minerai ; la pioche et la pelle suffisent pour cela.