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RECHERCHE ET EXPLOITATION
CI
position, afin de s'assurer si cette eau est fournie par u ne caVi té qu'il suffise de vider une seule fois, ou
si elle provient réellement d'un niveau, et, dans
ce
cas d'apprécier le volume de ce niveau. Et d'abord, lorsqu'il est puissant, il faut aviser à percer une galerie d'écoulement, si la localité permet de la faire sans grands frais.. Les pompes d'avaleresses étant destinées à un usage qui , de sa nature,. n'est que temporaire, on s'astreint à ne faire pour leur construction que les dépenses rigoureusement nécessaires, et c'est ainsi que le plus souvent on les fait en bois, à l'exception du corps de pompe. D'ailleurs, on se convaincra, par la suite de cette description , que les pompes simplement aspirantes et sans stufenbok , sont celles qui conviennent dans ce cas. L'équipage que l'on a employé à Vie, au puits Becquey, consistait en deux colonnes de pompes absolument pareilles, et qui s'élevaient du fond jusqu'à la galerie d'écoulement. Le corps de pompe (travaillante) était en fonte; tout le reste était en bois, les tuyaux montans comme le tuyau aspirateur (aspirante). La travaillante avait orn,33 de diamètre intérieur, et 3m,90 de longueur pour une course de piston de 3',25; l'épaisseur de la fonte était de ow,o3. L'aspirante était en bois blanc, (le chêne se gerce trop facilement); elle portait orn, 6 de diamètre intérieur ; sa longueur totale était de 3-,3o et, jusqu'à la soupape dormante, de 2m,20. Dans la partie inférieure elle était ronde et avait om, o d'épaisseur de bois; dans le haut, elle
en portait orn, 5 et était carrée. C'est dans ce renflement qu'était pratiquée la chapelle dont l'ouverture était un rectangle de orn,33 de haut sur om,33 de large. Cette ouverture se fermait au
SEL GEMME.
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moyen d'un tampon de même bois que l'on chassait d'abord avec force, dont on calfatait soigneusement les quatre joints, et qui était main-
tenu par une armature en fer comme on le Fallait-il ouvrir la chavoit,
Pl.15'
pelle? il n'y avait que deux vis à desserrer et quelques coups de masse à donner sur le tampon, en sorte que cette opération pouvait se faire très-rapidement; chose de la plus haute importance dans un travail de la nature des avaleresses. Le bout de l'aspirante était bouché par une plaque de fer, et l'aspiration se faisait par des ouver-
tures latérales appelées narines. Pour empêcher que les débris de toute sorte qui auraient pu se trouver au fond du puits ne parvinssent à s'introduire dans la pompe, on avait cloué, sur ces narines, de petites baguettes de fer convenablement espacées; mais il est essentiel qu'elles soient fixées
verticalement, et non horizontalement , pour qu'elles remplissent le mieux po:-,sible leur objet. D'autres fois, on enveloppe le bout de l'aspirante d'une sorte de claie en osier ou en fil de fer. Les tuyaux mon tans ou buses étaient formés de douves de chêne de orn,o5 d'épaisseur, reliées avec
des frettes en fer serrées à clavettes ; ils avaient 41',60 environ de longueur; ils étaient assemblés entre , eux aussi bien qu'avec la travaillante, au moyen de manchons de orn,33 de hauteur, formés également avec des douves. Toutefois, cet assemblage offre un inconvénient : c'est qu'il y a deux joints à calfater, et la réparation du calfatage du joint inférieur est surtout très-difficile quand les pompes sont en place. C'est ce qui m'a engagé, à avoir recours, au puits Neuf, à une autre disposition. Ici la buse supérieure était taillée lé-