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ITINÉRAIRE
une collection d'échantillons provenant de 4o localités différentes. Le perfectionnement des procédés métallurgiques, et surtout de la fonte dans
les fourneaux à manche, permet maintenant de traiter avantageusement un grand nombre de, substances négligées jusqu'ici, telles que les menus Traitement
de mines, les crasses de fourneaux .à réverbère, et surtout celles des anciennes fonderies royales. Les galènes de la Sierra de Gador et celles qui
des minerais, s'exploitent
encore en petite quantité 'dans la Sierra de Lujar sont fondues .dans l'état où elles sortent des mines, et sans être soumises à aucune espèce de préparation mécanique. L'état des voies de communication dans un pays
entièrement montueux jusqu'au rivage de la mer, ne permet de faire aucun transport ià l'aide de voitures ; des troupes nombreuses d'ânes et de mulets descendent chaque jour de la Sierra pour
amener les minerais aux usines, ou sont employées à transporter les plombs aux ports d'A, dra , de Roquetas ou d'Alméria. Le traitement des minerais se fait dans 31 usines, comprenant
69 fourneaux à réverbère et 58 fourneaux à manche : mais ces ateliers ne sont jamais tous à la fois en activité. En exceptant deux usines
l'on se sert avantageusement des fourneaux à manche, ces sortes de fourneaux ne sont que des annexes fort peu importans de chaque usine. La presque totalité du plomb est produite dans des fourneaux à réverbère où le travail métallurgique, très-bien approprié aux circonstances locales et surtout à la nature des combustibles dela Sierra, ne Rendement laisse rien à désirer. En général, les minerais rendes minerais. dent 66 pour ioodans les fourneaux à réverbère espagnols: on en retire constamment 70 pour ion
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dans ceux de la belle usine à l'anglaise établie sur la plage d'A dra. Aujourd'hui, dans les usines de la D'UN VOYAGE EN ESPAGNE,.
Sierra de Gador, , le plomb se fabrique par "des procédés assez variés sur lesquels j'ai recueilli quelques notes : il ne sera peut-être pas sans intérét d'en 'faire l'objet d'une notice spéciale dans laquelle. je tacherai de faire connaître les avantay auraità traiter les mêmes minerais dans ges
nos départemens méridionaux. Plusieurs per-
sonnes ont déjà pensé à ce projet : je ne connais pas d'entreprise qui ait plus de chances de succès.
Une maladie grave -.ayant tout à coup mis fin aux études que j'avais commencées sur la Sierra de .Qador, , j'ai été forcé de rentrer 'en France par la voie de la mer : à mon grand regret
j'ai dû renoncer au projet de visiter le cap dé Gate, ainsi que les côtes de Murcie, de Valence et de Catalogne, de manière à fermer, en rentrant par les Pyrénées, un polygone d'observations sur le contour de l'Espagne. Je serais heureux si .cet aperçu rapide de mon voyage pouvait faire naître chez les géologues le désir de parcourir dans la Péninsule un itinéraire plus complet, et d'étudier,. avec le temps convenable, beaucoup de faits que j'ai à peine entrevus et qui n'étaient, au reste, qu'un accessoire de ma mission. Les détails que j'essaierai
de donner dans la suite, àl'appui des résultats que .je viens de signaler, serviront peut-être à diriger utilement leurs premières recherches dans, les provinces que j'ai visitées. EXPLICATION DE LA PLANCHE III.
Figure 1. Ces deux profils donnent gne idée du léger relief
que prennent les terrains tertiaires sur la rive gauche du