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SUR LES DÉPÔTS TUBERCULEUX
dans cet ordre - de phénomèmes , c'est qu'il se trouve en quelque sorte situé sur la limite, entre les cristallisations régulières ,et la précipitation mécanique; il y a de fréquens passages de l'un à l'autre ; je puis à cet égard, citer dés tubercules
iroxide de zinc très pur, et très remarquables par leur compacité à l'intérieur et leurs facettes cristallines superficielles, qui se produisent dans les jointures de la maçonnerie -Cles hauts-fourneaux; les tubercules de cuivre de M. Clément Desorme sont dans le même cas. D'ailleurs, comment ces tubercules ferrugineux, disséminés çà et là, se seraient- ils fixés perperdiculairement au plafond, aux murs et aux boisages d'une galerie long-temps Terni-Aie d'eau minérale stagnante, si l'on n'admet pas cpa'une attraction de cristallisation ait conduit une à une les particules d'oxide de fer hydraté autour de certains points? L'électricité peut agir dans le même sens que les aspérités, en déterminant dans quelques cas des
centres d'attraction autour de certains points, car les tuyaux de fonte peuvent être peu homogènes, dans leur composition, et c'est en ceci qu'il faut rechercher, non-seulement roxidation du métal qui les compose, mais encore bien plutôt le motif prédisposant d'un dépôt qui s'accroît ensuite d'autant plus rapidement, que le transport des molécules se fait mécaniquement; on entrevoit donc une possibilité de faire à Grenoble une application de cette force, en se guidant d'après les ingénieuses théories de M. Becquerel et le S expé-
riences dont M. Dumas a. proposé de faire
l'application à Sèvres pour concentrer le carbonate de chaux qui coule avec les eaux en certains points des conduites d'où il serait facile de 'renie-
DES CONDUITES D'EAU DE GRENOBLE.
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ver; je laisse le soin de pareilles recherches au zèle de MM. les ingénieurs de Grenoble, qfli ont à leur disposition les eaux auxquelles l'application doit se faire. Quant aux enduits proposés par M. Vicat leur succès me parait soumis à bien des chances; ils agiront principalement par leur poli, et celui-ci une fois détruit par le frottement, des dépôts auront lieu comme auparavant. En réfléchissant au procédé que la nature met en usage pour empêcher l'obstruction des canaux souterrains qui amènent au jour d'énormes quai], tités de silice, de .fer, de calcaire, etc., il m'a été aisé de supposer que, si on pouvait l'imiter à Grenoble, on empêcherait radicalement la principale cause du mat; il suffirait d'emprisonner les sources à leur sortie au jour, de telle .manière qu'aucune portion d'acide carbonique ne pouvant se dégager, il maintiendrait en dissolution les matières qui n'acquièrent une tendance à se précipiter qu'après son départ. Le succès complet offert par les travaux des mines, connus sous le nom de serremens, et qui ont pour but de s'opposer entièrement à la filtration des eaux qui arrivent quelquefois sous des pressions énormes, permet d'espérer des chances de réussite à Grenoble. Il serait encore utile de pouvoir amener dans les tuyaux des eaux fortement acidules, s'il en existe de pareilles dans les environs. J'ignore absolument quel peut être le mérite de ces idées quant aux localités, et il est très probable que les moyens mécaniques, telles que les brosses en fil de fer destinées à ramoner les tuyaux, soient encore ce qu'il y aura de plus efficace et de plus simple.