Annales des Mines (1834, série 3, volume 6) [Image 141]

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EXTRAITS.

MINÉRALOGIE.

Enfin je reconnus , au moyen de Pei& acétique et l'hydrosulfate d'ammoniaque; que le fer était parfaitement pur. Il résulte évidemment de 'cette seconde analyse que la junckérite est un carbonate de fer ; la comparaison de la perte et de l'acide carbonique néCessai-ré pour saturer le protoxide de fer montre que , Malgré sa forme anomale, cette substance contient les mêmes proportions de base. et d'acide que le fer spathique. Je vais' transcrire ces deux analyses en tran-. formant le peroxide de fer en protoxide , et en rétablissant l'acide carbonique correspondant. .

.

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Ire. ANALYSE.

Ir,. ANALYSE. P0Ul ,

Prokaid2 de fer. . Acide carboniriiie . Silice Magnésie

Pertb

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POUR 100,

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POUR

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0,179 0,300

0068

0,0059

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La seconde analyse présente beaucoup plus de silice que laipremière, de qui tient à -cnque j'avais chOisi pôtir cette première opération les cristaux les plus. purs. Mais quelques soins qu'on apporte .à les

trier, il est impossible de séparer complétement la gangue à laquelle ils adhèrent. La silice non attaqn éé que j'ai trouvée dans la seconde analyse,

Iiidique qu'une partie était à l'état de quartz, andiS que l'autre était combinée avec la silice. Effectivement, quand on étudie la gangue, on

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remarque que les cristaux de fer carbonaté sont adhérens à du quartz hyalin, et que la grauwake qui la renferme est magnésienne. Observations. La plupart des carbonates cristallisent en rhomboèdre; les carbonates qui n'affectent point cette forme, comme le carbonate de baryte, le carbonate de strontiane , le car-

bonate de plomb, etc., possèdent un système cristallin analogue à l'aragonite. L'analogie conduit donc à supposer que nous ne connaissons qu'une des formes de ces carbonates, et que, si jamais on rencontrait la seconde, elle devrait appartenir au système rhomboédrique. La décou-

verte de la junckérite vient appuyer cette supposition , en fournissant un second exemple d'un carbonate d'une composition bien déterminée, qui se présente à la fois sous la forme rhomboédrique et sous celle d'un prisme droit rectangulaire.

On remarquera en outre que la forme primitive du plomb carbonaté est un prisme droit rhomboïdal sous l'angle de i i7n, forme qui ne diffère de -celle de l'aragonite que de 5o à 55 minutes; mais le plomb sulfocarbonaté de Leadhill en Ecosse , décrit par M. Brooke , cristallise en rhomboèdres ,dont l'angle est de 3o'. Si on admettait (pie cette combinaison n'est pas une substance particulière, mais seulement, up car,. bonate de plomb, mélangé de sulfate de plomb, 1070

supposition très plausible, parce que ces deux démens ne sont pas en proportions définies, et que

Von connaît plusieurs mélanges semblables, on aurait le troisième exemple de carbonate présentant le dimorphisme ; il y aurait en outre cela de remarquable, que les mêmes rapprochemens entre