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MINÉRALOGIE.
EXTRAITS.
les angles des carbonates rhomboédriques i o5° 1070 , 107° 3o', se retrouveraient dans des carbonates en prismes rhomboïdaux droits , 116° 5',
1170, 118°. On pourrait donc supposer que les
deux formes que présentent les substances douées
de dimorphisme sont liées entre elles par une loi, comme les --deux racines d'une équation du
second degré, et que l'une étant connue, l'autre s'en d.éduirait nécessairement : le prisme
.
rhomboïdal serait, d'après le peu d'exemples que nous possédons, la forme correspondante au
rhomboèdre. Peut-être pourrait- on indiquer comme des exemples de la présomption que j'é-
mets , le fer oligiste dont on indique des cristaux octaèdres, et la fonte qui cristallise tantôt en octaèdres , tantôt en rhomboèdres. Je cite ces deux dernières substances avec doute, parce que je ne connais pas les angles du fer oligiste octaèdre, et qu'on ne sait pas si la fonte rhomboèdrique présente la même composition que la fonte qui affecte la forme octaèdre. Je ferai remarquer en outre que la pesanteur spécifique de l'aragonite est un peu plus considérable que la pesanteur spécifique de la chaux carbonatée, 2,9 au lieu de 2,7; la pesanteur spécifique du fer carbonaté prismatique est de 3,8, tandis que celle du fer spathique est de 3,6. Il paraîtrait, d'après ces deux exemples, que lorsque les molécules se groupent de manière à affecter la forme prismatique , elles se condensent plus fortement que lorsqu'elles se réunissent pour former des rhomboèdres. .
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MÉMOIRE Sur les travaux qui ont été exécutés dans le
département de la Meurthe pour la recherche et l'exploitation du sel gemme. Par M. J. LE VALLOIS, ingénieur en chef des mines.
Suite et fin (1).
III. Emploi du sel.. On a vu plus haut qu'un triage se fait dans les .galeries pour séparer le sel blanc du sel gris. Ces deux qualités subissent après leur sortie de la mine
des manipulations différentes. La première
après avoir été soumise à un second triage est pulvérisée et livrée au commerce, sans autre préparation , sous le nom. de sel égrugé. La seconde, qui n'est pas assez pure pour cet usage, est:iessivée pour porter à la saturation les eaux de l'ancienne source, et ces eaux sont ensuite, évaporées pour former le sel raffiné. Mais comme les chaudières ou poéles dans lesquelles s'opère l'évaporation; comme les réservoirs ou b,aissoirs , dans les-
quels on conserve les approvisionnemens,«,ew, étaient créés dès long-temps, il a fallu subordonner à leur position celle du lessivoir lequel, d'après le conseil de M. Clément> a été établi à io-,5o au-dessus du sol (voir la P1,1F,fig.. 1) , niveau partir duquel l'eau saturée n'a plus qu'à descen(i) Cet article termine l'ensemble du mémoire, dont les trois premières parties ont été publiées tome;
pages 35 et 32!, et dans le présent volume, page ii9