Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
412
MÉMOIRE
obligé de laisser dans le trou, et de piler avec la
Moyeu d'arracher des tuyaux restés dans le sondage.
sonde ,les tuyaux inférieurs qui ont été écrasés par l'éboulement, et qui se détachent de la partie supérieure de la colonne, quand on cherche à l'enlever. Dans un des sondages de Schwenningen , la
partie inférieure des tubes de garnissage était ainsi restée dans le trou, par suite d'un éboulement. Après avoir essayé inutilement l'emploi des accrocheurs ordinaires, M. d'Alberti s'est servi du moyen suivant. Il fixa, à l'extrémité de la
tige inférieure de la sonde, un bloc de bois lié à une tige solide en fer, ayant la forme d'un cône tronqué posé sur la grande base, et dont le diamètre maximum est plus petit, que le diamètre intérieur du tuyau à extraire.11fit faire un manchon formé de douves maintenues juxta posées, par un ou deux cercles minces en fer, placés seulement à la partie supérieure, les douves étant légèrement divergentes dans le bas. Ce manchon peut se poser surie tampon conique; son diamètre extérieur est un peu plus petit, que le diamètre intérieur du tuyau, tandis que son diamètre intérieur est plus petit, que celui dela grande base du tampon massif. Ce manchon fut attaché à deux fils de fer trèslongs, qui servirent à le suspendre dans le trou, pendant que l'on descendait la sonde armée du tampon de bois conique. On descendit, et on fit entrer dans l'intérieur du tuyau à arracher, l'appareil décrit ci-dessus, le manchon reposant sur
le bloc. On souleva la tige de la sonde, tandis qu'on ne soutint plus le manchon; le tampon conique, en se soulevant, écarta les douves de celui-
ci, qui remplirent alors le tuyau et pressèrent fortement ses parois. Il céda et remonta avec les tiges de la sonde.
Stil LES SALINES DE LA SOUABE.
413 Les tiges des pompes sont mises en mouvement Moteurs par des roues hydrauliques, dans les établissements des où l'on a un cours d'eau à sa disposition ; il en est ainsi aux salines de Rottenmünster, Ludwigshall,
Friedrichshall et Clemenshall. A Schwemungen, .on emploie comme moteur un moulin à vent, concurremment avec des hommes. A Rapenau et à Diirheim , les pistons sont mus à bras d'homme; les ouvriers sont appliqués aux
manivelles d'un arbre muni d'un voilant, lequel,
par l'intermédiaire de tirants et de balanciers, communique le mouvement à deux ou . même trois tiges de pompes qui s'équilibrent mutuellement. A Dürheim , on a construit récemment un très-beau moulin à vent, dont la tour en charpente n'a pas moins, de 61 pieds 5 pouces (Bade)
( 18'45 ) de hauteur : les ailes ont 3o pieds
5 pouces (9"',15) de longueur, et 5 pieds 5 pouces .de large ; le premier élément de l'aile est à 5 pieds 5 pouces (i,65) de distance de l'axe; la surface de voilure de chaque aile est en consé-
quence de 7'",5o x 1,65 = 12.,37 mètres carrés. L'axe, incliné de 8 degrés à l'horizon, est coudé dans son
- une longue bielle est attachée à
une sphère ménagée au milieu du coude; le centre du cercle décrit par le point d'attache de la bielleH,' dans le mouvement de rotation de l'arbre, est dans l'axe du moulin, de sorte que sirpositiOn ne change pas, lorsque l'on fait tourner la calotte supérieure, pour orienter les ailes : la bielle se rattache à IaJ partie inférieure, par un assemblage à genou -Otl:( coquilles, à la tige qui donne le mouvement adi pompes. Les eaux salées extraites étant sensiblement au point de saturation, sont cOnduites dans les réser-
Tome /X, 1836.
