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ACTION DE LA VAPEUR D'EAU
le thorium, l'yttrium , le cérium et le manga-
nèse. Dans la troisième section, on placerait les mé-
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taux qui, comme les précédents, peuvent absor-
ber l'oxygène à la température la plus élevée, mais qui ne décomposent plus l'eau qu'à la chaleur rouge ou à la température ordinaire, en présence des acides énergiques. Cette section com-
prendrait le fer, le nickel, le cobalt, le zinc, le
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cadmium, le chrôme et le vanadium (?). La quatrième section se composerait des métaux qui peuvent encore se combiner avec l'oxygène, même à la plus haute température, qui, à la chaleur rouge, décomposent la vapeur d'eau avec beaucoup d'énergie, mais qui. ne décomposent pasf eau en présence des acides énergiques (1).
Cette section comprendrait le tungstène, le molybdène , l'osmium (2) , le tantale, le titane , 1' étain , l'antimoine et l'urane (3). Les métaux qui. (1) La propriété dont jouissent les métaux de décomposer l'eau en présence des acides énergiques ne dépend pas seulement de leur affinité pour l'oxygène, mais bien aussi de la force basique de leur oxide. Ainsi, le titane a au moins autant d'affinite pour l'oxygène que le fer, il enlève à une température élevee l'oxygène à l'eau avec plus d'énergie que ce dernier métal, et ses oxides sont beaucoup plus difficiles à réduire i cependant il ne décompose pas l'eau en présence des acides énergiques, parce que son oxide est une base faible. (9) L'osmium a été placé dans cette section, quoique par ce qui précède il ne soit pas tout à fait démontré que ce métal décompose l'eau, mais cela paraît probable d'après l'ensemble de ses propriétés. L'osmium se rapproche même beaucoup sous certains rapports du molybdène. (3) L'urane, d'après 1 ensemble de ses propriétés, se trouverait peut-être mieux placé it la fin de la 3' section, à
SUR LES MÉTAUX.
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tendance composent cette section ont une grande d'acides, composés qui jouent le rôle à former des de corps électro-négatifs. Dans la cinquième section, on placerait les médécomposés par taux dont les oxides ne sont pas qui ne décomposent plus l'eau la chaleur seule, et très-élevée. et à une température que faiblement , de la Ces métaux se distinguent encore de ceux précédente section, en ce qu'ils n'ont pas de tendance à former des composés acides ou électro-
négatifs , mais bien des composés basiques ou électro-positifs. Ces métaux sont le cuivre, le plomb et le bismuth. Enfin, dans la sixième section, se trouveraient tous les métaux dont les oxides sont réductibles par la chaleur seule, à une température plus ou moins élevée ; ces métaux ne décomposent l'eau dans aucune circonstance. Ce sont le mercure, l'ar(?) , le pallagent (i), le rhodium (?), dium , le platine et l'or. la suite du chrôme avec lequel il présente quelque analogie; mais, comme il ne paraît pas pouvoir décomposer l'eau le en présence des acides énergiques, on a été obligé de l'urane est un métal placer dans la 40 section. Au reste,
fort embarrassant dans toutes les classifications, il présente quelque chose de tout particulier. (1) Nous avons vu plus haut que l'argent décomposait l'eau à la chaleur blanche, mais je ne sais pas si l'on peut considérer cette décomposition comme un phénomène du même genre que celui que produisent les métaux des cinq premières sections ; car il ne se forme pas, à proprement parler, d'oxide, mais bien une combinaison qui se détruit
lorsque la température vient à baisser. Au reste, le mercure et l'argent présentent dans l'ensemble de leurs propriétés beaucoup plus d'analogie avec les métaux de la 5* section, et si leurs oxides étaient plus stables il serait impossible de les en séparer.