Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 78]

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TERRAINS VOLCANIQUES

Dans la dépression placée au pied de l'arête sail-

lante, il existe une couche de scories intercalée dans la partie supérieure de l'escarpement, entre les couches de tuf ponceux Les scories qui se se sont écoulées dans l'intérieur ont été rasées et peut-être projetées au dehors par le dégagement

DES ENVIRONS DE NAPLES.

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générale qui a présidé au relèvement de ses couches.

Le centre de cette île est occupé par le mont Epoméo, qui ne le cède en grandeur qu'au Vésuve et à la montagne de Castella-Mare ; sa hauteur est de 26o5 pieds anglais (794m- ) au-dessus de la nier, et sa base présente une circonférence de S000 mèt. de développement. A bien dire, le mont Epoméo MontEpomée.

des gaz qui paraissent être sortis avec une grande abondance. C'est également à cette éruption

forme dans son entier l'île d'Ischia ; les cratères

gazeuse qu'est due la pluie de cendres dont on indique que l'élévation du Monte-Nuovo a été accompagnée : ces cendres ne sciaient, au reste, que des débris du tuf ponceux projetés en l'air

sur ses pentes ne sont guère plus importants que les bouches qui se forment journellement sur les flancs du Vésuve et n'en altèrent aucunement la

par les gaz dont nous venons de parler.

Les laves scoriacées qui existent à la surface du Monte-Nuovo ont des caractères différents de celles du Vésuve, et elles ne paraissent pas avoir coulé. Elles sont composées d'un assemblage

de grains imparfaitement cristallins agglutinés

ensemble, ce qui les rend très - caverneuses;

elles ne présentent pas les cavités allongées si caractéristiques des ponces, et sous ce rapport elles n'ont aucune ressemblance avec les pierres ponces avec lesquelles on les a comparées ; elles ont au contraire de l'analogie avec les laves d'Ischia , et particulièrement celles dites de l'Ars°,

qui est sortie dans l'année i 3o1.

L'Île d'Ischia se rattache aux Champs-Phlégécd.giq" acoTéens d'une manière presque continue ipar le t'île (t'Ischia. cap Misène et l'île de Procida : elle doit son oriNature

gine à des phénomènes du même genre que ceux qui ont élevé les Camaldoli et les autres collines

des environs de Naples, et ils se sont produits très-probablement à la même époque ; c'est du moins ce qui parait résulter de la nature du terrain qui formel'île d'Ischia , ainsi que de la direction

modernes qui se sont ouverts à différentes époques

disposition générale. Le mont Epoméo est composé presque exclusivement de couches régulières de tuf ponceux. J'en

ai indiqué les différentes variétés avec quelques détails dans le paragraphe consacré à la descripdon du terrain des environs de Naples ; j'ai fait ressortir l'identité du tuf d'Ischia avec celui du Pausilippe et des Champs-Phlégréens. Cette identité est

un des faits les plus importants à bien constater, parce que le tuf d'Ischia contenant de nombreuses coquilles marines, qui le font regarder généralement comme formation sous-marine, il en résulte que toute cette formation a été déposée par sédi-

ment. Je ne reviendrai donc pas sur ce sujet, et je dirai seulement quelques mots du trachyte et des volcans modernes qui existent dans cette île. Le trachyte doit former le noyau de file d'Ischia, mais il ne se montre que dans 'quelques points. Sur les côtes il existe au Monte-Vico, à la Punta-Cornachia et le petit îlot sur lequel est construit le château qui domine la ville d'Ischia , est trachy tique. Cette roche constitue ensuite plusieurs collines d'un ordre secondaire, telles que le

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