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TERRAINS VOLCANIQUES 414 sent et ont une ou deux lignes d'épaisseur; elles paraissent produites par des bulles allongées qui ont
laissé un vide. La lave est assez uniforme dans toute cette carrière, elle est formée d'une pâte d'un gris clair, composée presque entièrement de points brillants et cristallins , dans laquelle sont disséminés des cristaux de pyroxène, quelques grains arrondis hyalins, et de petits nodules vitreux d'un vert jaunâtre , que je présume être du péridot. Les cristaux de pyroxène sont lamel-
leux et d'un vert assez foncé, ils paraissent appartenir au diopside. Les nombreuses fissures de ces laves sont tapis-
sées de petits cristaux, la plupart indéterminables, mais dont quelques-uns affectent la forme propre au groupe du feldspath. D'après leur abon-
dance et la manière dont ils se fondent dans la pâte, il n'est pas douteux que la masse ne soit en grande partie composée de la,matière de ces cristaux qui, d'après plusieurs essais (i), contiennent une quantité assez considérable de soude ; mais sur la nature desquels je ne suis pas encore fixé.
DES ENVIRONS DE NAPLES.
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se sont refroidies dans des circonstances analogues à celle du Granatello , me conduit à con-
clure qu'elles ont toutes une composition semblable; elles diffèrent par conséquent des laves de la Somma, lesquelles en outre ne présentent pas de fissures ce caractère ne se retrouve pas non plus dans les trachytes et les basaltes. La partie supérieure de la carrière (Pl. f7III, fig. 5 et 6) est formée par une masse scoriacée,
blanchâtre, très-bulleuse, ressemblant à une véritable écume. Cette espèce de scorie est extrêmement légère ; examinée à la loupe, on reconnaît qu'elle
contient des petits cristaux en prismes rhomboïdaux obliques : je n'y ai point vu de cristaux d'amphigène ; l'épaisseur de cette partie bulleuse est très-variable , elle est de quatre mètres dans les points où sa puissance est la plus grande. La séparation de la lave compacte et de la partie scoriacée n'est pas tranchée , et l'on peut facilement recueillir des échantillons, présentant ces deux manières d'être de la lavé.
L'examen de toutes les laves du Vésuve qui
Dans quelques points de la carrière du Granatello , le sol sur lequel la lave s'est étendue se
'(1) J'ai fait déjà plusieurs analyses de ces la*es ; mais je n'ai pas encore recueilli assez de résultats pour avoir une opinion certaine sur leur composition. Leur examen fera
puissance à l'état de scories huileuses, noires et non cristallines, on y observe cependant quelques
l'objet d'un travail particulier. Ces laves se comportent toutes de la même manière au chalumeau, et elles sont presque entièrement solubles dans l'acide nitro-muriatique , en ayant le soin de les réduire en poussière impalpable; l'attaque est vive, et se fait avec un grand dégagement de Chaleur. Je joins ici l'analyse d'une lave cristalline du Ccanatello et de la Scala. Afin d'avoir autant que possible une analyse de la masse même , j'ai séparé avec soin les cristaux de pyroxène qu'elles contenaient.
relève brusquement (fig. 6), et l'épaisseur de 9 mètres est réduite à 3-,5o. L'assise de la coulée, qui repose immédiatement surie sol, est sur i mètre de cristaux.
La lave qui occupe le Centre de la codée est compacte, elle est également recouverte de scories et de laves scoriacées. Aussitôt que le sol présente des dépressions dans lesquelles la lave s'est accumulée, on voit la structure columnaire se reproduire ; les fig. 5 et 6 (P1.17111) donnent une idée de cette disposition.