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416 Lave de la Scala.
TERRAINS VOLCANIQUES
DES ENVIRONS DE NAPLES.
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Dans les carrières de la Scala, Situées à moitié chemin de Resina et de Torre del Greco, la lave est plus puissante et son tissu est plus serré que dans celles du Granatello. L'une de ces carrières nous a présenté la coupe suivante (Pl. VIII, fig. 7) : la lave est séparée en quatre bandes ou assises par des fissures-irrégulières , mais cependant horizontales dans leur ensemble. Ces divisions sont tellement prononcées, que les ouvriers les mettent à profit
irrégulières disposées horizontalement. Les laves
pour l'exploitation des laves, que l'on exécute par gradins de /a hauteur même des assises. Les laves sur toute la hauteur de la carrière , à l'exception de l'assise supérieure qui est à l'état de scories, présentent la même texture ; de façon qu'il serait difficile de dire de quelle partie proviennent les différentes pierres que l'on voit éparses dans la carrière. La lave de la Scala est
sol, alors la texture columnaire disparaît, et
d'un gris clair comme celle du Granatello
elle est composée des mêmes éléments. La masse
principale est également formée par un grand nombre de petits cristaux prismatiques qui tapissent toutes les . fissures et qui se fondent clans la partie plus compacte; elle contient beaucoup moins
de cristaux de pyroxène, mais elle renferme en plus grand nombre des grains hyalins blancs, qui sont si abondants dans les laves scoriacées. L'assise inférieure, qui a deux mètres de hau-., teur, est imparfaitement columnaire , et les frag-
ments verticaux que l'on en détache sont irrégulièrement prismatiques. La seconde assise, séparée de l'inférieure par
une forte rainure, est eneore prismatoïde , son
épaisseur est de 3 mètres : dans la troisième assise la structure columnaire n'existe plus, elle est au contraire divisée en six strates par des fissures
ces différentes assises sont en outre traversées de petites fentes tapissées d'une multitude de cristaux prismatiques comme au Granacomposant
tello. Une masse scoriacée, ayant un mètre à i'",5o d'épaisseur, forme la partie supérieure de ces carrières, elle est blanchâtre et très-bulleuse. Dans plusieurs carrières de la Scala , l'épaisseur totale de la lave s'amincit par l'irrégularité du
lorsqu'on aperçoit la partie inférieure de la coulée, on la voit reposer sur un lit de scories. La lave de la Scala est presque partout recouverte de végétation', et je n'ai pu étudier sa texture dans les parties où la pente sur laquelle elle s'est étendue est un peu plus considérable ; la coulée de 1551, exploitée au Granatello , se montre au contraire au-dessus de Resina pendant une certaine longueur, avec les caractères des autres courants de lave. Au-dessus de Resina-, cette coulée a six pieds de puissance, ses parois, sur une épaisseur d'environ un pied, sont à l'état de scories d'un gris très-foncé. Les parties immédiatement en contact avec les scories sont bulleuses,
tandis que le centre présente une bande assez
compacte de om,50 à om,80 de puissance. A une
heure au-dessus de Resina , la surface de la lave forme avec le bord de la mer un angle de 4° 15'; elle est alors composée exclusivement de
fragments incohérents noirs et scoriacés. Le ravin du Fosso-Grande nous fournit sur un Laves dia très-petit espace des exemples saillants de la dif- Fosso-Grande.
férence de texture des laves, suivant le plus ou moins d'inclinaison du sol. Cette fente est ouverte dans le tuf ponceux qui