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EXPÉRIENCES
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rapport v de -0,25 à o,8o , il ne faudra pas dépasser pour la roue une vitesse de 2 mètres par seconde.
Boue à augets du -moulin de Senelles , près Longwy (Moselle). Description.
Cette roue, représentée ( fig. 9), a 3m,425 de
diamètre extérieur, sur une largeur de 2,2I
mesure prise entre les couronnes : elle porte 3o augets, dont la capacité est de om.e,io6 , quand leur bord est sur l'horizontale menée par l'axe de la roue. La face extérieure des augets est légè-
rement courbe, ce qui retarde un peu le versement.
Par suite de la disposition de la machine, les communications de mouvement ont pu être réduites à l'engrenage d'un rouet monté sur l'arbre de la roue hydraulique , avec la lanterne d'un arbre marchant sans charge. L'on peut négliger le travail résistant produit par le mouvement de ce dernier, mais il n'en est pas de même du frottement de l'arbre de la roue sur ses tourillons, et le travail que consomme cette résistance a dû être ajouté à celui que le frein mesurait.
Calcul
de l'effet utile total.
-
L'eau est amenée par un canal en bois qui passe au-dessus de la roue, et y verse l'eau à son sommet au moyen d'une vanne à clapet, ouvrant au fond de ce canal un orifice garni d'une- buse
inclinée à 300 sur l'horizontale. La vanne recouvre et déborde cet orifice latéralement, de om,o4 à om,o5, et en avant, de om,o35. De chaque
côté, pour empêcher l'eau d'arriver à l'orifice,
SUR LES ROUES HYDRAULIQUES.
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on a disposé deux rebords verticaux de on`o ces rebords emboîtent exactement le clapet. L'orifice démasqué par la vanne est tourné vers l'aval du canal, de sorte que l'eau s'écoule en sens' contraire du courant ; de plus les deux rebords ne sont pas réunis et raccordés aux parois latérales du canal, et de cette disposition il résulte que la Contraction est très-grande au passage de enfin les charges d'eau étant très-l'ail'orifice' hies, et le côté inférieur de l'orifice se trouvant situé dans le prolongement du fond du canal et continué par une buse formant coursier, l'on sait, par les expériences de MM. Poncelet et Lesbros, que ces circonstances contribuent aussi à diminuer la dépense. Il fallait donc déterminer par quelque moyen direct le volume d'eau écoulé par l'orifice. A l'extrémité du canal se trouvait une vanne de décharge, 'placée près de l'un des bords, et ayant son seuil dans le prolongement du fond de ce canal. Le clapet étant levé, observait la hauteur du niveau, puis on le ferMait,
et on ouvrait graduellement la vanne de décharge jusqu'à ce que, le niveau étant exacte-
ment revenu- à la même hauteur, on fût certain que le second orifice dépensait autant d'eau que le premier. La dépense de la vanne se calculait aisément, puisque les résultats des expériences de MM. Poncelet et Lesbros en donnent le coefficient dans les circonstances où l'on était placé. En effet, la contraction avait lieu sur le côté supérieur et sur l'un des côtés verticaux le seuil et l'autre côté vertical étant dans le prolongement des parois du canal ; en outre l'orifice était suivi. d'un bout
de coursier de 0m,20 de longueur et horizontal.
Il suit de là que, par suite de la présence du